📌 Slimane écarté de « N’oubliez pas les paroles » : France 2 retire ses chansons après sa condamnation pour harcèlement moral

Posted 7 décembre 2025 by: Admin
La Condamnation Et Ses Conséquences Immédiates
La justice a tranché. Le 5 décembre 2025, alors que sort son nouvel album, Slimane encaisse une condamnation à 10 000 euros d’amende, dont 3 000 avec sursis, pour harcèlement moral. Les faits, initialement qualifiés de harcèlement sexuel et tentative d’agression sexuelle suite aux plaintes de deux techniciens de sa tournée, ont été requalifiés par le tribunal. Pourtant, cette requalification juridique n’atténue en rien les dégâts collatéraux sur sa carrière.
Le gagnant de The Voice, qui avait construit un empire musical aux côtés de Vitaa, découvre brutalement les limites de la popularité. Aucun passage télé. Aucune interview radio. Le silence médiatique qui entoure sa nouvelle sortie contraste violemment avec le battage habituel d’un artiste de son calibre. Plus révélateur encore : son propre mutisme. Pas un mot, pas une explication, pas la moindre réaction publique face à l’affaire qui ébranle sa réputation.
Cette absence de communication stratégique s’avère désastreuse. Les appels au boycott se multiplient, relayés par Le Parisien. L’artiste de 36 ans, jadis omniprésent sur les plateaux et dans les charts, se retrouve persona non grata. Un effondrement médiatique qui ne fait que commencer.
Le Boycott De N’oubliez Pas Les Paroles
France 2 acte la rupture. Selon Le Parisien, la production de N’oubliez pas les paroles a banni les chansons de Slimane de son catalogue musical. Une décision éditoriale lourde de sens : l’artiste rejoint désormais Bertrand Cantat et Jean-Luc Lahaye dans la liste noire de l’émission. Le premier, condamné pour avoir battu à mort Marie Trintignant. Le second, multi-condamné pour pédocriminalité. Voilà la compagnie dans laquelle le service public range désormais le lauréat de The Voice.
Cette mise à l’écart ne surgit pas du néant. En décembre 2024, un incident télévisé avait déjà trahi les tensions. Lors d’une partie du jeu, Nagui avait brutalement interrompu la diffusion de Paname : « Voilà, ça suffit ! » L’animateur avait tranché, visiblement agacé. Puis ce commentaire énigmatique, alors que Benoît s’étonnait de cette réaction : « Nous laisserons les autres décider de ce qu’il faut penser… »
La séquence avait fait jaser. Avec le recul, elle révèle que les signaux d’alerte existaient bien avant la révélation publique de l’affaire judiciaire. France 2 ne fait aujourd’hui que formaliser une exclusion déjà amorcée sur ses plateaux, plaçant Slimane au même niveau que des artistes condamnés pour des crimes autrement plus graves.
La Tension Médiatique Entre Slimane Et Nagui
L’artiste n’avait pas laissé passer l’affront télévisé. En janvier dernier, lors d’un concert à l’Accor Arena de Bercy, Slimane avait répliqué devant des milliers de spectateurs. « Je vais chanter une chanson que Nagui aime bien », avait-il lancé avec provocation, avant d’interpréter précisément Paname, ce titre que l’animateur avait coupé quelques semaines plus tôt.
Cette réponse publique dévoile un bras de fer médiatique révélateur. L’échange indirect entre les deux personnalités témoigne de tensions existant plusieurs mois avant que l’affaire judiciaire n’éclate au grand jour. Le commentaire sibyllin de Nagui – « Nous laisserons les autres décider de ce qu’il faut penser » – suggérait déjà une connaissance des faits qui n’avaient pas encore filtré dans la presse.
Cette chronologie éclaire différemment la situation actuelle. Le boycott de France 2 ne constitue pas une réaction précipitée à la condamnation, mais l’aboutissement d’une prise de distance progressive. Les coulisses parlaient avant que la justice ne statue. Désormais, le chanteur affronte un double silence : le sien, stratégique ou contraint, et celui des médias qui l’ont porté au sommet.
L’Avenir En Péril D’Une Carrière Fulgurante
Le contraste frappe par sa brutalité. Celui qui triomphait à The Voice avant de conquérir les charts avec Vitaa fait aujourd’hui face à des appels au boycott. Son parcours fulgurant – de talent télé à phénomène musical – s’effrite sous le poids d’une condamnation qui dépasse le cadre judiciaire.
La sortie de son nouvel album le 5 décembre 2025 symbolise ce naufrage médiatique. Aucune interview radio, aucun plateau télé, aucune stratégie de communication visible. L’artiste observe un silence total depuis la révélation de l’affaire, privant sa carrière de l’oxygène médiatique qui l’avait propulsé.
Cette absence de réaction aggrave sa situation. Dans une industrie musicale bâtie sur la proximité avec le public, son mutisme questionne. Les fans attendent des explications, les médias des clarifications. Le vide laissé alimente les spéculations et renforce l’impact des boycotts.
La chute pourrait s’avérer aussi rapide que l’ascension. Slimane avait construit son succès sur une image accessible, authentique. Cette notoriété, autrefois atout majeur, devient désormais un handicap. Chaque titre retiré d’un catalogue, chaque émission qui l’évite, creuse davantage le fossé entre l’artiste et son public. Sans prise de parole, difficile d’imaginer un retour en grâce.










