📌 Thomas Sotto règle ses comptes avec Pascal Praud : « Je n’ai pas besoin de savoir ce qu’il… »

Posted 4 octobre 2025 by: Admin
Delphine Ernotte Tire À Boulets Rouges Sur CNews Et Attise Les Tensions
La guerre est déclarée. Delphine Ernotte a franchi le Rubicon médiatique en s’attaquant frontalement à l’empire Bolloré dans une interview explosive accordée au journal Le Monde. La présidente de France Télévisions y lâche une bombe qui résonne encore dans les couloirs du paysage audiovisuel français : « CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! »
Cette déclaration sans fard marque un tournant dans les relations tendues entre le service public et la galaxie Bolloré. Loin de tempérer ses propos face aux remous provoqués, Delphine Ernotte enfonce le clou quelques jours plus tard au micro de RTL. « Il se trouve que je considère, et je ne suis pas la seule, que CNews est une chaîne d’opinion. Est-ce que ça me pose problème ? Ça ne me pose pas de problème. Je dis juste qu’il ne faut pas avancer masqué. C’est tout », martèle-t-elle avec une détermination qui ne laisse place à aucune ambiguïté.
Cette offensive frontale intervient dans un contexte particulièrement électrique où Pascal Praud ne cesse de tirer à boulets rouges sur l’audiovisuel public. Les attaques répétées de l’animateur de L’Heure des pros ont visiblement exaspéré la dirigeante du service public, qui choisit désormais de répondre coup pour coup dans cette escalade médiatique qui divise la profession.
Thomas Sotto Sort De Ses Gonds Contre Pascal Praud Dans Une Interview Explosive
Cette escalade médiatique trouve un écho inattendu du côté de RTL, où Thomas Sotto brise le silence dans une interview accordée au BuzzTV. Le matinalier, habituellement mesuré, ne cache plus son agacement face à l’omniprésence de Pascal Praud dans le débat médiatique français.
Refusant dans un premier temps d’alimenter la polémique, l’animateur finit par craquer et livre le fond de sa pensée sans filtre. « Ils ont une chaîne qui fonctionne bien, tant mieux pour eux. Après, on n’est pas toujours obligé de tout faire, tout raisonner, tout penser en fonction de ce qu’ils disent, de ce qu’ils pensent ou de ce que va faire CNews ou Pascal Praud », lâche-t-il à Sarah Lecoeuvre.
Mais c’est quand la conversation se poursuit que Thomas Sotto sort véritablement de ses gonds. « Arrêtons de faire de ce monsieur l’arbitre des élégances en permanence. Je m’en fous de savoir ce qu’il pense », assène-t-il dans un coup de gueule aussi rare que spectaculaire. « Je n’ai pas besoin de savoir ce qu’il pense pour me décider, faire un choix, réfléchir, avoir un avis, me tromper, etc. »
Cette sortie brutale révèle un ras-le-bol profond d’un professionnel qui refuse désormais de voir l’animateur de L’Heure des pros dicter l’agenda médiatique. Un lâchage qui témoigne de l’exaspération grandissante d’une partie de la profession face à l’influence grandissante de CNews.
La Charge De Thomas Sotto Contre Le Système De Camps Imposé Par CNews
Au-delà de cette exaspération personnelle, Thomas Sotto pointe du doigt un phénomène plus profond qui gangrène le débat médiatique français. Quand la question de CNews comme « chaîne d’opinion » lui est posée, le journaliste livre une analyse mesurée mais implacable du formatage idéologique ambiant.
« Ce qui me gêne, c’est qu’on soit obligé d’être dans un camp ou dans un autre », explique-t-il avec la précision d’un professionnel qui observe les dérives de sa profession. Cette polarisation systématique des opinions trouve selon lui un terreau fertile dans l’approche éditoriale de certaines chaînes qui transforment chaque sujet en bataille rangée.
L’animateur de RTL illustre parfaitement cette dérive par un exemple concret : « On n’est pas obligé de dire : Ben oui, moi je soutiens les Israéliens et donc je soutiens Netanyahou, et donc je n’aime pas les Palestiniens ». Cette mécanique de l’amalgame et de la radicalisation des positions révèle, selon Thomas Sotto, une approche journalistique qui sacrifie la complexité du réel sur l’autel de l’audimat.
Face à cette logique de camps, le matinalier revendique une philosophie radicalement différente : « Les gens pensent ce qu’ils veulent, votent ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème ». Un positionnement qui dessine en creux le modèle alternatif qu’il défend au quotidien sur RTL.
RTL Érigée En Modèle Face À La Dérive Partisane Des Médias
Ce modèle alternatif que défend Thomas Sotto porte un nom : « la radio de la nuance ». Une revendication assumée dans un paysage médiatique où la polarisation fait recette. « Il y a un truc que j’aime sur RTL aujourd’hui, c’est qu’on est la radio de la nuance même si je sais que c’est terriblement démodé », confie-t-il avec une pointe d’ironie qui en dit long sur l’état du débat public français.
Cette philosophie éditoriale se traduit par une règle d’or que RTL s’impose : aucune couleur politique. « Et s’il y a une couleur politique, on ne cache rien. Et on n’est pas obligé tout le temps d’être dans un camp contre l’autre », précise l’animateur. Un positionnement à contre-courant qui tranche avec les stratégies d’autres médias qui capitalisent sur la radicalisation des opinions.
Face aux chaînes qui transforment leurs plateaux en arènes partisanes, RTL cultive délibérément une approche différente. Thomas Sotto résume cette philosophie en une formule qui sonne comme un manifeste : « Les gens pensent ce qu’ils veulent, votent ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème ».
Cette liberté accordée aux auditeurs révèle une conception du journalisme où l’information prime sur l’influence. Un modèle qui fait écho aux critiques formulées contre Pascal Praud et illustre parfaitement pourquoi l’animateur de RTL refuse de se laisser dicter sa ligne éditoriale par les polémiques orchestrées depuis Boulogne-Billancourt.