📌 Après le plan Bayrou, ils préparent un « arrêt total du pays » le 10 septembre : « Cette fois, on ne lâche rien… »

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Posted 28 juillet 2025 by: Admin #Actualités


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L’Émergence D’Une Nouvelle Mobilisation Populaire

Sept ans après l’explosion des Gilets Jaunes, la France assiste à la naissance d’un nouveau mouvement de contestation. Depuis plusieurs jours, un appel massif à « un arrêt total et illimité du pays » le 10 septembre enfle sur les réseaux sociaux, laissant présager une mobilisation d’ampleur inédite.

Le détonateur ? Les annonces budgétaires de François Bayrou le 15 juillet dernier. Quatre jours plus tard, le 19 juillet, le site internet « mobilisation10septembre » voyait le jour. Son message d’accueil ne laisse aucune ambiguïté : « Né pour en finir avec la casse sociale de Macron et Bayrou. Assez des cadeaux aux riches, assez que ce soit toujours les mêmes qui paient ».

La stratégie est claire et radicale. Les organisateurs ont défini trois mots d’ordre : Boycott, Désobéissance, Solidarité. À partir du 10 septembre, ils appellent à « arrêter de consommer, de travailler, et privilégier les circuits courts ». Une date choisie stratégiquement car elle coïncide avec la rentrée sociale, « le moment où tout redémarre », selon l’un des fondateurs du collectif interrogé par Le Parisien.

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Cette mobilisation naissante puise dans la même veine de colère populaire que celle qui avait embrasé les ronds-points en 2018. Les similitudes troublantes interrogent : assistons-nous aux prémices d’un nouveau soulèvement citoyen ?


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Les Mesures Budgétaires Qui Ont Fait Exploser La Colère

Que contenaient exactement ces annonces du 15 juillet qui ont mis le feu aux poudres ? François Bayrou a dévoilé un plan d’économies drastique visant 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026, dont les contours ont immédiatement soulevé l’indignation populaire.

Au cœur de la polémique : l’instauration d’une année blanche et la suppression de deux jours fériés. Ces mesures, perçues comme un nouveau sacrifice imposé aux classes moyennes et populaires, ont cristallisé un ras-le-bol déjà palpable depuis des mois. Pour les organisateurs de la mobilisation, le message est limpide : « Assez des cadeaux aux riches, assez que ce soit toujours les mêmes qui paient ».

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Cette réforme budgétaire s’inscrit dans une logique d’austérité qui touche directement le quotidien des Français. La suppression de jours fériés représente une perte de pouvoir d’achat déguisée, tandis que l’année blanche sonne comme un énième report des améliorations promises.

L’effet est immédiat : quatre jours seulement après ces annonces, le mouvement de contestation s’organise déjà en ligne. Les 43,8 milliards d’économies deviennent le symbole d’une politique jugée injuste, où les efforts sont toujours demandés aux mêmes. Cette colère budgétaire nourrit désormais des revendications bien plus larges, touchant à l’essence même du contrat social français.


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Un Collectif « Apolitique » Aux Revendications Sociales Fortes

Cette colère budgétaire trouve rapidement son expression dans un programme revendicatif précis. Le collectif à l’origine de la mobilisation du 10 septembre porte des demandes concrètes : « un réinvestissement massif dans les services publics », l’arrêt immédiat des suppressions de postes, un système de santé accessible à tous, le maintien de tous les jours fériés et la revalorisation des retraites, minimas sociaux et salaires.

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Derrière ces revendications, des visages et des parcours de vie. Léo, étudiant de 22 ans, incarne cette génération précaire contrainte de « multiplier les boulots étudiants et de se priver de visites médicales ». Il refuse pourtant l’étiquette de militant : « J’ai juste l’impression qu’on nous abandonne », confie-t-il dans les témoignages publiés sur le site du mouvement.

Cette détresse individuelle nourrit une mobilisation collective qui se veut résolument « apolitique », selon les termes de ses organisateurs. Une vingtaine de personnes rencontrées sur les réseaux sociaux ont donné naissance à ce mouvement, choisissant la date du 10 septembre « parce que c’est la rentrée sociale, le moment où tout redémarre ».

Cette volonté d’apolitisme n’empêche pas une appropriation large du mouvement, des comptes de gauche aux soutiens d’extrême droite. Une transversalité qui révèle l’ampleur du malaise social français, au-delà des clivages traditionnels.

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Une Mobilisation Virale Qui Cherche Son Passage À L’Acte

Cette transversalité politique se traduit par une effervescence numérique spectaculaire. Sur X, le compte @bloquonstout frôle les 3 000 abonnés en quelques jours seulement, tandis que 1 300 personnes ont déjà rejoint le canal Telegram lancé mercredi. Des chiffres qui témoignent d’une capacité de mobilisation éclair, caractéristique des mouvements sociaux contemporains.

L’écho du mouvement résonne particulièrement chez d’anciennes figures des Gilets Jaunes. Sur Facebook, Anaïs Albertini a appelé à rejoindre le boycott, établissant un pont symbolique entre les deux mobilisations. Cette filiation assumée renforce la crédibilité du mouvement auprès des déçus de 2018, tout en attirant de nouveaux soutiens.

La viralité du message dépasse les frontières politiques habituelles. Des comptes de gauche aux soutiens d’extrême droite, l’appel au blocage du 10 septembre circule massivement, révélant un consensus inédit sur le rejet des mesures d’austérité. Cette unanimité numérique pose néanmoins une question cruciale : cette effervescence parviendra-t-elle à passer du virtuel à la rue ?

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L’histoire récente des mobilisations françaises enseigne que l’engagement en ligne ne garantit pas automatiquement la participation physique. Le 10 septembre dira si cette nouvelle génération de contestataires saura transformer les clics en manifestations concrètes.

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