📌 « Bonjour vous êtes chez vous ? » : ce SMS qui va vous piéger si vous y répondez

Posted 4 juillet 2025 by: Admin
Bonjour Vous Êtes Chez Vous ? : Une Arnaque Qui Circule Massivement
Depuis quelques jours, un SMS anodin mais insidieux s’invite sur les téléphones de nombreux Français : « Bonjour vous êtes chez vous ? ». Derrière cette formule familière se cache en réalité une arnaque particulièrement répandue, qui inquiète autant par sa simplicité que par sa diffusion rapide. La plupart du temps, le message provient d’un numéro débutant par 07, renforçant l’illusion d’une provenance légitime et locale.
L’alerte s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, à commencer par la plateforme Signal Arnaques et le réseau X, où les témoignages affluent. Des centaines d’internautes relatent avoir reçu ce SMS mystérieux, souvent à quelques heures d’intervalle. Certains avouent avoir hésité à répondre, pensant à un proche, un voisin ou même un livreur. Pourtant, la recommandation est sans appel : « Il s’agit d’une arnaque, ne répondez pas à ce message ». Cette consigne, relayée avec insistance, vise à couper court à toute interaction qui pourrait ouvrir la porte aux escrocs.
Le mécanisme de cette fraude repose sur la confiance et la curiosité. Le message, volontairement vague, joue sur l’incertitude du destinataire. Qui se cache derrière ce numéro ? Faut-il s’inquiéter d’un colis attendu ou d’une visite imprévue ? C’est précisément cette ambiguïté qui rend l’arnaque si redoutable et efficace.
En quelques heures, la vigilance s’organise. Les plateformes d’alerte et les médias spécialisés tirent la sonnette d’alarme, rappelant que la multiplication soudaine de ce type de SMS n’a rien d’anodin. Le phénomène prend de l’ampleur, et chacun se demande jusqu’où les escrocs sont prêts à aller pour piéger leurs victimes.
Face à cette vague d’arnaques, la méfiance s’impose comme première ligne de défense. Mais comment fonctionne réellement ce stratagème, et jusqu’où peut-il aller ?
Comment Le Piège Se Referme Après Une Réponse
À partir du moment où la victime, prise de doute ou de curiosité, répond au SMS, la mécanique de l’arnaque s’enclenche avec une redoutable précision. L’interlocuteur se dévoile alors sous une nouvelle identité : celle d’un livreur, prétextant une livraison impossible à effectuer. Le discours est rodé : « Votre colis ne rentre pas dans la boîte aux lettres », affirme l’escroc, jouant sur le quotidien de chacun et la fréquence des commandes en ligne. Cette mise en scène, d’apparence banale, sème le trouble et installe un climat de confiance feinte.
Sous couvert de rendre service, le fraudeur propose aussitôt deux solutions : convenir d’un autre créneau de passage ou déposer le colis dans un point relais. Derrière cette fausse alternative, le piège se resserre. Quelle que soit la réponse apportée, la suite du scénario est identique : la victime reçoit un lien pour « choisir un nouveau créneau de livraison » ou « sélectionner un point relais ». Ce lien, présenté comme une démarche anodine, constitue en réalité le cœur du dispositif frauduleux.
En cliquant, l’utilisateur est redirigé vers une page imitation d’un site Mondial Relay, ainsi que le souligne BFM. L’apparence du site, soignée et crédible, trompe la vigilance même des internautes les plus prudents. C’est là que le danger se concrétise : la page invite à renseigner des informations personnelles, voire bancaires, sous prétexte de valider ou reprogrammer la livraison. Un instant d’inattention suffit pour livrer ses données aux mains des escrocs.
Ce mode opératoire, orchestré avec minutie, exploite à la fois la routine des livraisons et la confiance accordée aux services de transport reconnus. Il s’appuie sur l’urgence ressentie face à un colis attendu, et sur la ressemblance troublante entre le site frauduleux et l’interface officielle.
Ainsi, la simplicité du premier SMS cache une stratégie bien plus élaborée, conçue pour subtiliser en quelques clics des informations précieuses. Cette sophistication croissante des arnaques par SMS laisse entrevoir un phénomène qui, loin de s’essouffler, semble se renouveler sans relâche.