📌 Brigitte Bardot décédée à 91 ans : obsèques intimes à Saint-Tropez, une vie entre gloire du cinéma et combat pour les animaux

Posted 28 décembre 2025 by: Admin
L’Icône Du Cinéma Français S’Est Éteinte À Saint-Tropez
Brigitte Bardot s’est éteinte ce 28 décembre 2025 à l’âge de 91 ans dans sa résidence de La Madrague, à Saint-Tropez. L’actrice qui a incarné le glamour à la française pendant deux décennies laisse derrière elle un héritage cinématographique considérable et une image de femme libre qui a traversé les générations.
Star internationale et sex-symbol des années 1950 et 1960, Brigitte Bardot a marqué l’histoire du 7ᵉ art par sa beauté magnétique et son audace. De Et Dieu… créa la femme à Le Mépris de Jean-Luc Godard, elle a tourné 46 films qui ont défini une époque. Son visage, ses yeux de chat et sa célèbre coiffure blonde ont fait le tour du monde, transformant une jeune Parisienne en phénomène culturel planétaire.
Mais contrairement à la plupart des stars de son envergure, Brigitte Bardot a pris une décision radicale en 1973 : quitter définitivement le cinéma à moins de quarante ans, au sommet de sa gloire. Un choix rare, presque incompréhensible pour Hollywood, qui témoignait déjà de son caractère indépendant et de son refus des conventions. Depuis ce jour, elle n’a jamais tourné, n’a jamais cédé aux sollicitations, restant fidèle à sa décision initiale.
C’est dans cette même maison de La Madrague, refuge qu’elle avait choisi pour échapper aux projecteurs, qu’elle a rendu son dernier souffle, entourée de ses animaux et loin du tumulte qui avait caractérisé ses jeunes années.
Des Débuts Fulgurants À La Consécration Internationale
Née en 1934 à Paris dans une famille bourgeoise, Brigitte Bardot n’était pas destinée aux plateaux de cinéma. Formée à la danse classique, elle se produisait sur scène lorsque le réalisateur Marc Allégret la repère dans les pages d’un magazine de mode. Elle n’a que 18 ans quand elle fait ses débuts au cinéma, enchaînant rapidement les rôles dans des productions françaises qui passent inaperçues.
Mais en 1956, tout bascule. Et Dieu… créa la femme, réalisé par Roger Vadim, explose au box-office mondial et propulse Brigitte Bardot au rang de star internationale. Le film scandalise par sa sensualité assumée, son héroïne libre de ses désirs et de ses choix. L’actrice incarne une nouvelle forme de féminité qui rompt avec les codes hollywoodiens de l’époque. Son succès traverse l’Atlantique, mais contrairement aux stars européennes avant elle, Bardot refuse Hollywood.
Cette décision marque son parcours : elle choisit soigneusement ses projets, travaille avec les plus grands réalisateurs français et italiens, impose ses conditions. Une liberté rare pour une actrice de son époque, qui préfigure déjà son besoin d’indépendance. Cette consécration fulgurante n’était cependant que le début d’une relation complexe avec la célébrité, qui allait progressivement se transformer en fardeau insupportable.
Une Célébrité Vécue Comme Une Prison
Cette liberté créative tant revendiquée se heurte rapidement à une réalité brutale : la célébrité totale. En quelques années, Brigitte Bardot devient un phénomène mondial qui dépasse le simple cadre du cinéma. Sa liberté de ton, son rapport assumé à la sensualité et son image de femme indépendante bouleversent les codes d’une époque encore corsetée. Mais cette gloire a un prix.
Harcelée par les médias, traquée par les paparazzi jusque dans sa vie privée, l’actrice vit cette exposition permanente comme un emprisonnement. Les photographes campent devant chez elle, scrutent chacun de ses gestes, transforment sa vie sentimentale en feuilleton public. Mariée quatre fois, mère de Nicolas-Jacques né en 1960, elle traverse des périodes de grande fragilité psychologique que les tabloïds exploitent sans retenue.
Au début des années 1970, épuisée par cette machine médiatique, Brigitte Bardot prend une décision radicale qui stupéfie le monde du cinéma : elle quitte définitivement les plateaux, sans regret, à moins de quarante ans. Un choix rare dans un milieu où peu d’actrices renoncent volontairement à la lumière. Elle se retire à Saint-Tropez, dans sa résidence de La Madrague, pour entamer une nouvelle vie loin des projecteurs.
Cette rupture brutale avec le 7ᵉ art n’était pas une fuite, mais une reconquête de liberté. Une transition vers un engagement qui allait définir la seconde moitié de sa vie.
Un Engagement Total Pour La Cause Animale Jusqu’à La Fin
Cette reconquête de liberté prend rapidement une forme concrète et militante. Sensible depuis toujours à la souffrance animale, Brigitte Bardot transforme cette compassion en combat acharné dès son retrait du cinéma. En 1986, elle franchit un cap décisif en créant la Fondation Brigitte Bardot, structure dédiée à la lutte contre la maltraitance animale sous toutes ses formes.
Avec la même détermination qu’elle mettait jadis à refuser Hollywood, l’ancienne star multiplie les prises de position sans concession. Elle dénonce publiquement la chasse à courre, les conditions d’élevage industriel, l’abattage rituel, mobilisant sa notoriété au service d’une cause qu’elle juge essentielle. Entourée de ses chiens, chats et animaux recueillis dans sa propriété tropézienne, elle incarne jusqu’au bout cette femme libre vivant selon ses propres règles.
Les derniers mois confirment cette fragilité qui la guettait. Le 16 octobre 2025, Brigitte Bardot est hospitalisée trois semaines pour une intervention liée à une maladie grave. Bien qu’elle regagne La Madrague par la suite, son état demeure préoccupant jusqu’à son décès ce 28 décembre.
Conformément à ses dernières volontés, ses obsèques se dérouleront dans la plus stricte intimité. Si la date précise et les modalités restent confidentielles, tout porte à croire que Saint-Tropez, son refuge depuis un demi-siècle, accueillera cette ultime cérémonie. Un adieu discret pour une femme qui aura marqué deux époques : celle du glamour hollywoodien et celle du combat animalier.










