📌 Brigitte Macron en coulisses avec Ary Abittan : pourquoi sa visite divise entre présomption d’innocence et signal symbolique

Posted 8 décembre 2025 by: Admin
L’Incident Du Spectacle : Quand Les Folies Bergères Deviennent Un Champ De Bataille
Ce samedi 6 décembre 2025, l’ambiance basculait en quelques secondes. Sur scène, Ary Abittan enchaînait les répliques de son nouveau spectacle « Authentique » devant une salle comble aux Folies Bergères. Puis des cris. Des militantes du collectif Nous Toutes surgissaient dans les travées, masques à l’effigie de l’humoriste plaqués sur le visage, barrés d’un mot choc : « violeur ». Slogans scandés, public stupéfait, agents de sécurité déployés en urgence. La représentation s’arrêtait net, transformée en théâtre d’un affrontement symbolique autour d’une question brûlante : peut-on applaudir un artiste mis en examen pour viol, même après un non-lieu confirmé en appel ?
L’évacuation des activistes se déroulait sous les huées d’une partie des spectateurs, venus pour un moment de divertissement et confrontés à une action militante radicale. Certaines militantes affirment avoir reçu des coups au visage lors de leur expulsion. Dans la salle, les réactions fusaient : « Il a été jugé et il est libre ! Arrêtez de faire justice vous-même ! » Pendant ce temps, en coulisses, une autre scène se jouait, bien loin du tumulte de la salle.
Brigitte Macron En Coulisses : Une Présence Qui Fait Scandale
Pendant que la salle vibrait sous la tension, les coulisses des Folies Bergères révélaient un tout autre visage de cette soirée explosive. Brigitte Macron et sa fille Tiphaine Auzière apparaissaient tout sourire aux côtés d’Ary Abittan, dans une ambiance décontractée captée par les objectifs de Paris Match et Closer. Une phrase lancée avec légèreté par la Première dame résonnait dans ces images exclusives : « Elle est où ta mère ? » Cette proximité assumée, en pleine polémique, déclenchait une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Les commentaires fusaient, acerbes : « Quelle mascarade », « Et après elle va parler de libération de la parole ? C’est une blague », « Dégueulasse… à vomir ». Pour une partie du public, cette présence contredisait frontalement les engagements de Brigitte Macron sur la lutte contre le harcèlement et la protection des victimes. Un internaute résumait : « Voilà ce qu’il faut faire pour être bien vu… nous n’avons pas les mêmes valeurs ».
Face à cette déferlante, d’autres voix s’élevaient pour rappeler que la Première dame reste libre d’assister au spectacle de son choix, l’humoriste n’étant plus sous le coup d’aucune poursuite. Mais l’image parlait d’elle-même : sourires complices, atmosphère détendue, proximité revendiquée. Un signal perçu comme un soutien implicite qui alimentait une polémique déjà explosive.
Le Parcours Judiciaire D’Ary Abittan : Entre Non-Lieu Et Opprobre Public
Cette soirée explosive trouve ses racines dans une affaire qui a débuté en 2021. Accusé de viol, Ary Abittan avait alors disparu des écrans pendant trois longues années, un retrait médiatique total qui marquait la gravité des accusations. Mais la justice a suivi son cours : abandon des poursuites en 2024, puis non-lieu confirmé en appel en 2025. Sur le plan juridique, l’issue est définitive. Plus aucune poursuite ne pèse sur l’humoriste.
Pourtant, ce parcours judiciaire n’a pas clos le débat. L’interruption du spectacle aux Folies Bergères n’était pas une première : déjà en 2024, à Tours, des militantes avaient perturbé une représentation. Le collectif Nous Toutes revendique ces actions comme une nécessité face à ce qu’elles dénoncent comme un « retour médiatique trop rapide et trop complaisant ». Pour elles, le non-lieu ne signifie pas innocence, mais insuffisance de preuves.
Ce retour sur scène avec « Authentique » incarne cette fracture béante entre vérité judiciaire et perception publique. D’un côté, un artiste juridiquement blanchi qui reprend sa carrière. De l’autre, un opprobre tenace qui le poursuit, spectacle après spectacle. Cette tension, loin de s’apaiser, se cristallise désormais autour d’une question explosive : où placer le curseur entre droit à la réhabilitation et exigence de justice sociale ?
La Bataille Des Narratifs : Présomption D’Innocence Contre Combat Féministe
Cette fracture entre verdict judiciaire et opprobre public révèle un affrontement idéologique sans compromis possible. D’un côté, les défenseurs d’Ary Abittan brandissent le principe fondamental du droit français : « Il a été jugé et il est libre ! Arrêtez de faire justice vous-même ! » martèlent-ils. Pour eux, le non-lieu confirmé en appel clôt définitivement l’affaire. La présomption d’innocence, pilier de notre système judiciaire, doit primer sur toute considération morale ou militante.
Face à eux, Nous Toutes oppose une lecture radicalement différente. « Un non-lieu n’est pas un acquittement », insistent les militantes, rappelant qu’« en France, moins de 1% des violeurs sont condamnés ». Leur combat ne vise pas uniquement Abittan, mais un système qu’elles jugent structurellement défaillant. Selon elles, ce « retour médiatique trop rapide et complaisant » des hommes accusés traduit une complaisance insupportable envers les agresseurs présumés.
Les commentaires incendiaires sur les réseaux sociaux illustrent cette division irréductible. « Il y a eu non-lieu ! Arrêtez vos commentaires sans connaître les faits ! » s’emportent les uns. « Malsain, honteux, ça en dit long sur tout ce petit monde », répliquent les autres. Au-delà du cas Abittan, c’est toute la question du traitement médiatique et social des accusations de violences sexuelles qui explose. Une opinion publique profondément divisée face à une décision de justice pourtant définitive.










