📌 Ce que les psychiatres révèlent sur l’enfance de Trump : « Un père monstre effrayant… »

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Posted 19 septembre 2025 by: Admin #Santé

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Trump Et La Folie Des Grandeurs : Un Phénomène Historique

« Désolé les losers, mon quotient intellectuel est l’un des plus élevés, tout le monde le sait », « Je serai le meilleur président que Dieu ait jamais créé »… Ces déclarations fracassantes révèlent l’ampleur du narcissisme de Donald Trump, mégalomane assumé à la tête de la plus grande nation du monde.

Pourtant, l’histoire regorge de dirigeants animés par cette même folie des grandeurs. Alexandre le Grand avait décidé, dès ses 20 ans, de régner sur la totalité de la planète. Jules César se croyait descendant de Vénus. Le désir de conquête de Napoléon a causé la mort de plusieurs millions d’humains. Ces figures légendaires partageaient cette ambition dévorante sur fond de mépris du réel qui caractérise la mégalomanie.

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L’époque contemporaine n’échappe pas à ce phénomène. Dans le showbiz, Beyoncé affirme que c’est Dieu en personne qui l’a menée au sommet de son art et qu’aucune autre chanteuse ne saurait être aussi talentueuse qu’elle. Plus près de nous, cette cousine Annie qui, après quelques succès sur les planches d’une demi-douzaine de MJC, se voit déjà en star. Ou ce voisin chercheur en biologie qui proclame qu’il ne se contentera pas de chercher : il trouvera la découverte du siècle.

Cette mégalomanie traverse les siècles, alimentée par une fascination fondamentale que nous éprouvons tous dans l’enfance en découvrant notre reflet dans le miroir.

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Les Mécanismes Psychologiques De La Mégalomanie Moderne

Cette fascination pour notre reflet révèle un mécanisme fondamental de la psyché humaine. Freud, évoquant le mythe de Narcisse amoureux de son reflet, avait repéré l’aspect autodestructeur de cette passion pour soi-même. Car elle repose finalement sur une illusion, un mensonge destiné à combler un vide intérieur.

Dans son acception clinique, la mégalomanie s’exprime par une ambition dévorante sur fond de mépris du réel. Le mégalo se voit toujours plus beau, plus intelligent, plus puissant qu’il ne l’est. L’opinion des autres, le verdict du miroir, les résultats qu’il obtient n’entament pas sa conviction. Contrairement au commun des mortels qui fantasme simplement d’être unique, lui croit vraiment en sa supériorité.

Notre époque narcissique, centrée sur le moi, constitue un terreau de choix pour cette pathologie. Pourtant, les psychologues révèlent un paradoxe saisissant : les individus les plus lucides sur eux-mêmes sont souvent les dépressifs. De très nombreuses études en psychologie sociale prouvent que se surévaluer légèrement, être content de soi, est plus productif et rend plus heureux.

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Un minimum de narcissisme s’avère d’ailleurs nécessaire pour avancer dans l’existence. Mais cette limite ténue entre confiance légitime et délire mégalomane soulève une question troublante : où commence vraiment la pathologie ?

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Origines Traumatiques Et Développement Pathologique

Cette frontière pathologique trouve ses racines dans l’enfance, là où se construisent les premiers fantasmes de toute-puissance. « Sa Majesté Bébé », bien qu’incapable de survivre sans sa mère, s’imagine tout-puissant. Tout concourt à l’en convaincre : il est au centre de l’attention, ses proches s’extasient sur lui, ses caprices sont perçus comme des ordres divins.

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Vers 5-6 ans, l’enfant renonce normalement à ces fantasmes lorsqu’une parole pose : « Non, c’est interdit, c’est dangereux, tu ne peux pas ». Ces mots introduisent ce que les psychanalystes nomment « castration symbolique », processus par lequel il comprend que ses envies ne sont pas toutes réalisables. L’enfant se range alors du côté de la raison, ne conservant que des îlots de mégalomanie.

Mais cet accès à la sagesse peut connaître des ratés dramatiques. La mégalomanie peut être « la conséquence d’un traumatisme précoce ayant entraîné une perte des repères permettant de savoir qui l’on est ». Il s’agit alors de compenser la blessure, le sentiment de n’être rien, par des scénarios fantasmés où le moi peut tout.

L’exemple d’Howard Hughes illustre cette dérive autodestructrice. Ce milliardaire imposait ses volontés au président américain, contrôlait Hollywood, possédait une compagnie aérienne. Progressivement, cette existence sans limites l’incita inconsciemment à s’en fixer une définitive : la mort. Pris d’une phobie des microbes, il s’enferma en 1966 dans une chambre aseptisée de Las Vegas, s’y cloîtrant jusqu’à son décès en 1976.

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Cette trajectoire révèle comment la compensation traumatique peut mener aux pires excès.

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Vivre Et Survivre Face Aux Mégalomanes

Ces excès révèlent une réalité brutale : côtoyer un mégalomane pathologique impose de consentir à s’effacer, sous peine de vivre dans un climat permanent de compétition. Son meilleur copain se marie, il fait de même. Son frère a un enfant, il doit en avoir un. Sa sœur excelle en art floral, il s’efforce de la surpasser.

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Cette rivalité obsessionnelle cache une stratégie plus perverse. Le mégalomane pathologique sait parfaitement se présenter en victime : comme le pervers narcissique, il prétend avoir subi tous les coups durs possibles, se pose en saint, en martyr. Cette glorification de sa souffrance n’est qu’une ruse pour la transformer en instrument de pouvoir, culpabilisant l’entourage qui, du coup, le soutient et alimente encore davantage sa mégalomanie.

Face à cette manipulation systémique, une question se pose : une thérapie peut-elle le soulager ? Pour cela, il faudrait qu’il accepte de consulter. Or il se voit si parfait qu’il n’en éprouve nul besoin. « Il se croit d’ailleurs bien plus fort qu’un psy ! », révèle l’article source.

Cette imperméabilité thérapeutique explique pourquoi ces profils persistent dans leurs mécanismes de domination. L’entourage devient otage d’un système où toute résistance déclenche une escalade narcissique. La reconnaissance de ces patterns devient alors l’unique rempart contre leur emprise destructrice.

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