📌 En Espagne, elle refuse de vacciner 404 enfants : « Elle était contre les vaccins »

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Posted 18 septembre 2025 by: Admin #Santé

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Une Fraude Sanitaire D’envergure Révélée Au Tribunal

Le procès qui s’est ouvert lundi 15 septembre 2025 devant un tribunal espagnol révèle l’ampleur d’un scandale sanitaire sans précédent. Une infirmière pédiatrique comparaît pour avoir orchestré pendant près de deux ans une vaste supercherie : 404 enfants auraient été « vaccinés fictivement » dans le centre de santé Osakidetza, entre février 2021 et septembre 2022.

Cette professionnelle de santé aurait systématiquement simulé les injections de vaccins, laissant croire aux familles que leurs enfants bénéficiaient d’une protection vaccinale. Les carnets de santé étaient soigneusement remplis, masquant une réalité troublante : aucune dose n’était réellement administrée.

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L’affaire, rapportée par Ouest-France, soulève des questions majeures sur les motivations de cette fraude d’ampleur. Derrière ces gestes répétés se cache « une conviction intime », selon les premiers éléments du dossier. La prévenue garde pour l’instant le silence sur sa ligne de défense, laissant la justice reconstituer les événements à travers les témoignages des familles victimes.

Ce préjudice sanitaire majeur interpelle sur les mécanismes de contrôle au sein des établissements de soins. Comment une telle pratique a-t-elle pu perdurer pendant des mois sans être détectée ? Les réponses devraient émerger au fil des audiences, tandis que les conséquences de cette tromperie massive continuent de se mesurer.

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La Mécanique De La Tromperie Dévoilée Par Les Témoignages

Les premiers témoignages livrés devant le tribunal révèlent la sophistication troublante de cette supercherie médicale. L’infirmière avait mis au point un protocole minutieux : elle piquait effectivement les enfants, mais sans jamais injecter la moindre dose. Les flacons étaient ensuite vidés discrètement et jetés, tandis que les carnets de santé étaient soigneusement remplis comme si la vaccination avait réellement eu lieu.

Pour éviter d’éveiller les soupçons des parents souvent présents lors des consultations, la praticienne agissait avec une rapidité calculée et dissimulait habilement ses gestes. Une mère de famille a ainsi témoigné à la barre : « Elle a caché le bras de mon fils ». Ce détail illustre la préméditation de ces actes et la volonté délibérée de tromper les familles.

L’ampleur matérielle du préjudice commence à se dessiner. Plus de 26 000 euros de vaccins auraient été gaspillés selon les premières estimations, laissant des centaines d’enfants privés de protection contre des maladies potentiellement graves. D’ici vendredi, plus de 70 témoins doivent défiler devant les juges pour reconstituer cette chronologie troublante.

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Ces révélations soulèvent désormais une question centrale : quelles convictions ont pu pousser cette professionnelle de santé à bafouer ainsi sa mission de protection sanitaire ?

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Des Convictions Antivax Au Cœur Des Motivations

La réponse à cette interrogation émerge progressivement des témoignages recueillis par la cour. Plusieurs parents affirment avoir entendu l’infirmière tenir des propos ouvertement hostiles aux vaccins. « Elle était contre les vaccins », assure un témoin à la barre, révélant une conviction idéologique assumée qui aurait guidé ses décisions au détriment de sa mission sanitaire.

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Les témoignages révèlent également qu’elle n’hésitait pas à conseiller des méthodes alternatives aux familles. Parmi ses recommandations : « laisser les enfants courir pieds nus dans l’herbe » pour renforcer leurs défenses immunitaires. Ces propos, tenus dans l’exercice de ses fonctions, trahissent une approche pseudo-scientifique incompatible avec les standards de la médecine moderne.

Pour le procureur, cette affaire dépasse largement le cadre d’un simple détournement de matériel médical. « Chacun peut avoir son opinion sur les vaccins, mais les professionnels ont un devoir et ne peuvent en aucun cas prendre de décisions concernant la santé des enfants », rappelle-t-il fermement. Cette mise au point souligne l’incompatibilité fondamentale entre convictions personnelles et responsabilités professionnelles.

Douze ans de prison ont été requis contre l’accusée, ainsi que d’importants dommages et intérêts. Les familles demandent également son interdiction définitive d’exercer, souhaitant éviter la reproduction de tels agissements.

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Conséquences Sanitaires Et Judiciaires Majeures

Au-delà des sanctions judiciaires, cette fraude a déclenché une mobilisation sanitaire d’urgence. Les autorités espagnoles ont dû réagir immédiatement pour contenir les risques sanitaires générés par cette supercherie. Toutes les familles concernées ont été contactées et invitées à reprendre rendez-vous afin que leurs enfants puissent enfin recevoir les vraies doses de vaccins.

Cette opération de revaccination massive s’avère particulièrement complexe. Il faut non seulement rétablir la protection collective contre des maladies potentiellement graves, mais aussi rassurer des parents profondément désemparés par l’ampleur de la tromperie. Certains découvrent que leurs enfants n’ont bénéficié d’aucune protection depuis plus d’un an.

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L’affaire laisse également des traces profondes dans la confiance accordée au système de santé. Une défiance importante s’est installée, tant vis-à-vis des vaccins que du personnel soignant. Les autorités sanitaires doivent désormais reconstruire cette confiance ébranlée par les agissements d’une seule personne.

Pour l’instant, l’accusée n’a pas dévoilé sa ligne de défense devant le tribunal. Les juges devront déterminer si ses actes relevaient d’une conviction idéologique assumée ou d’autres motivations. La justice devrait rendre son verdict dans les prochaines semaines, concluant ainsi un procès qui marquera durablement l’actualité sanitaire espagnole.

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