📌 « Je n’ai plus confiance en la justice » : à 73 ans, Marie-Claude entame une grève de la faim place Royale après que son locataire ait siliconé ses serrures

Posted 19 novembre 2025 by: Admin
L’Impasse Judiciaire : Quand La Loi Protège Plus Les Squatteurs Que Les Propriétaires
Le phénomène de squat révèle un paradoxe juridique saisissant : les propriétaires se retrouvent prisonniers d’un système censé les protéger. Les procédures judiciaires ne résolvent pas souvent le problème et s’étalent sur plusieurs mois, voire années, laissant les victimes dans une impuissance totale.
Bruno, confronté à cette réalité à travers l’expérience de sa belle-mère, dénonce cette aberration légale sans détour : « La réaction quand on est squatté, c’est d’appeler la police tout de suite, mais il ne faut jamais le faire parce qu’elle constate que les gens habitent ici et c’est tout ». Cette révélation illustre l’inefficacité criante des forces de l’ordre, réduites à un simple constat d’occupation.
L’ironie atteint son comble avec la loi anti-squat de 2023, censée protéger les propriétaires. Dans les faits, elle produit l’effet inverse. Bruno l’expose crûment : « Elle a hérité de la maison de ses parents dans une copropriété. Elle l’a mise en vente en décembre. En juin, la maison était squattée alors qu’il y avait des acheteurs qui devaient la récupérer, un voisin a menacé le squatteur qui a porté plainte contre lui. Ces gens-là sont protégés ».
Cette protection paradoxale pousse certains propriétaires vers des solutions de plus en plus radicales.
Les Méthodes Désespérées : De La Violence Aux Gangs, Quand Les Propriétaires Sortent Du Cadre Légal
Face à l’inefficacité du système judiciaire, certains propriétaires franchissent la ligne rouge. Agacés par ce manque de réactivité, ils emploient désormais la manière forte pour récupérer leur bien.
La méthode la plus extrême consiste à faire appel à un « gang » pour déloger les squatteurs. Ces groupes de personnes n’hésitent pas à utiliser la force pour inciter les intrus à plier bagages, malgré la loi anti-squat de 2023. Une escalade dangereuse qui place les propriétaires dans l’illégalité, mais qui témoigne de leur désespoir absolu.
D’autres optent pour des tactiques moins violentes mais tout aussi radicales : enlever les portes et les fenêtres de leur propre domicile, taguer leurs murs, ou encore couper l’électricité et l’eau. Ces actes de sabotage sur sa propre propriété révèlent l’ampleur de la détresse vécue.
Mais la palme de l’extrême revient aux grèves de la faim. Quand toutes les voies légales échouent, certains propriétaires mettent leur vie en danger pour attirer l’attention des autorités. Une méthode qui illustre tragiquement l’impasse dans laquelle se trouvent ces victimes oubliées du système, prêtes à risquer leur santé pour récupérer ce qui leur appartient légalement.
Cette radicalisation progressive des méthodes annonce des dérives encore plus préoccupantes.
Le Cas Marie-Claude : 73 Ans, 15 Jours De Grève De La Faim Pour Récupérer Son Bien
L’exemple le plus poignant de cette escalade désespérée se nomme Marie-Claude. À 73 ans, cette propriétaire nantaise a franchi le cap de l’irréparable : une grève de la faim de 15 jours pour récupérer son domicile occupé illégalement.
Confrontée à un squatteur et face à l’inaction des autorités, la septuagénaire a saisi cette solution extrême comme un ultime recours. Son geste a provoqué une première réaction : l’adjoint au maire s’est déplacé pour entamer des discussions. Un espoir de courte durée.
Car cette intervention n’a strictement rien changé sur le terrain. Pire, l’état de santé de Marie-Claude s’est dramatiquement détérioré. Son cœur a commencé à fatiguer, provoquant plusieurs malaises qui l’ont contrainte à interrompre sa grève sous pression médicale.
Quinze jours plus tard, le bilan est accablant : elle tente péniblement de se réalimenter tandis que le squatteur trône toujours dans son domicile. Plus cynique encore, ce dernier a siliconé les serrures, nargue définitif à une propriétaire exsangue.
Cette tragédie individuelle révèle l’ampleur de l’abandon institutionnel dont souffrent les victimes de squat. Marie-Claude, épuisée physiquement et moralement, incarne parfaitement l’impuissance face à un système qui protège davantage l’occupant illégal que le propriétaire légitime.
L’Abandon Institutionnel : Nantes Et Sa Maire Johanna Rolland Dans Le Déni
Cette impuissance systémique trouve son incarnation la plus flagrante dans l’attitude de la municipalité nantaise. Face à la détresse de Marie-Claude, la maire Johanna Rolland brille par son absence totale.
Aucune intervention directe, aucune prise de position ferme, aucun soutien concret à cette septuagénaire qui a risqué sa vie pour récupérer son bien. L’édile socialiste laisse sa collaboratrice, l’adjointe, gérer cette patate chaude par de simples « discussions » sans suite.
Cette inaction révèle une réalité dérangeante : les élus locaux préfèrent ignorer le problème plutôt que d’affronter ses implications politiques. Le phénomène de squat s’amplifie dans la métropole pendant que les responsables politiques se contentent de déclarations de principe.
Marie-Claude, qui se sent « totalement abandonnée », illustre parfaitement cette faillite institutionnelle. À 73 ans, après avoir frôlé l’hospitalisation, elle découvre que ses représentants élus l’abandonnent face à un squatteur qui nargue impunément les serrures siliconiées.
Cette passivité municipale s’inscrit dans une tendance plus large : l’évitement politique d’un sujet sensible qui divise l’opinion. Entre protection des plus fragiles et respect du droit de propriété, Johanna Rolland a choisi de ne pas choisir, laissant ses administrés se débrouiller seuls face à une législation défaillante et des squatteurs de plus en plus audacieux.










