📌 Jordan Bardella sort du silence après la perquisition du RN : « Un prétexte pour fouiller mon bureau »

Posted 10 juillet 2025 by: Admin
Perquisition Spectaculaire Au Siège Du RN : L’Opération Coup De Poing Révélée
Ce mercredi 9 juillet 2025, à 8h50 précises, une vingtaine de policiers de la brigade financière investit le siège du Rassemblement national. Armés et équipés de gilets pare-balles, ils accompagnent deux juges d’instruction dans une opération d’envergure qui marque l’actualité politique française.
L’intervention ne se limite pas aux locaux principaux. Les bureaux des dirigeants sont également perquisitionnés, transformant le siège du premier parti d’opposition en véritable théâtre d’opération judiciaire. Jordan Bardella, président du RN, révèle l’ampleur du dispositif déployé dans un message sur X, décrivant une scène inhabituelle dans le paysage politique français.
« Opération spectaculaire et inédite », dénonce immédiatement le chef de parti. Cette qualification n’est pas anodine : rarement une formation politique de cette importance a fait l’objet d’une telle mobilisation des forces de l’ordre. Les images de policiers armés pénétrant dans les locaux du parti marquent une escalade dans les relations entre le RN et la justice.
La perquisition s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur le financement des campagnes électorales du parti. Mais pour Bardella, cette justification officielle cache une tout autre réalité : « un prétexte pour fouiller mon bureau ».
Saisie Massive De Documents : Les Secrets Comptables Du Premier Parti D’Opposition Mis À Nu
Au-delà de cette intrusion dans son espace personnel, c’est l’ampleur des saisies qui révèle la portée véritable de l’opération. Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition tombent entre les mains des enquêteurs. Une confiscation massive qui dépasse largement le cadre habituel des perquisitions politiques.
« L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice », détaille Jordan Bardella sur RTL. Cette saisie systématique couvre plusieurs années d’activité électorale, transformant la perquisition en véritable radiographie financière du parti.
L’incertitude plane sur les motifs précis de cette opération d’envergure. « Sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement », s’interroge le président du RN. Cette ignorance des charges exactes alimente sa stratégie de dénonciation d’un acharnement judiciaire.
Les enquêteurs emportent ainsi les secrets comptables d’une formation qui revendique son statut de premier parti d’opposition. Une mise à nu documentaire qui pourrait éclairer les zones d’ombre du financement des campagnes successives du Rassemblement national.
« Un Prétexte Pour Fouiller Mon Bureau » : Bardella Crie Au Harcèlement Politique
Face à cette mise à nu documentaire, Jordan Bardella contre-attaque avec une stratégie de victimisation politique bien rodée. Sur RTL, il dénonce sans détour ce qu’il considère comme « un prétexte pour fouiller mon bureau ». Une accusation directe qui transforme l’enquête judiciaire en persécution personnelle.
« Opération spectaculaire et inédite » selon ses termes, cette perquisition s’inscrit pour lui « dans une nouvelle opération de harcèlement ». Le président du RN mobilise un vocabulaire martial pour dénoncer ce qu’il présente comme un acharnement systématique contre son parti.
L’escalade rhétorique atteint son paroxysme avec une comparaison historique frappante : « Jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République ». Cette mise en perspective temporelle vise à légitimer sa position de victime d’un système judiciaire qu’il accuse de partialité.
« C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique », martèle-t-il, élevant le débat au niveau des principes républicains. Cette stratégie de communication transforme habilement une enquête financière en combat pour la démocratie.
Le leader d’extrême droite retourne ainsi l’offensive judiciaire en tribune politique, cherchant à mobiliser ses sympathisants autour d’une narrative de résistance face à un prétendu « système » hostile.
Enquête Européenne Et « Basses Œuvres » : Les Multiples Fronts Judiciaires Du RN
Cette mobilisation défensive révèle en réalité l’ampleur des difficultés judiciaires qui s’accumulent pour le parti d’extrême droite. La perquisition du 9 juillet s’inscrit dans un contexte plus large de poursuites multiples qui fragilisent progressivement l’organisation.
La veille même de l’intervention, le parquet européen avait ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024. Cette procédure vise diverses irrégularités financières, créant un second front d’investigation dont les liens avec la perquisition restent flous.
Face à cette pression judiciaire croissante, les cadres du RN durcissent leur discours. Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, franchit un nouveau palier dans la radicalité : « Un an après avoir volé les élections par ses magouilles et ses mensonges, le Système sombre dans les basses œuvres ».
Cette rhétorique complotiste atteint son paroxysme avec une accusation frontale contre les institutions : « Les institutions sont dévoyées par des bandes qui veulent garder le pouvoir à tout prix ! » Une escalade verbale qui transforme chaque procédure judiciaire en combat politique existentiel.
Le RN se retrouve ainsi pris dans une spirale défensive où chaque enquête renforce sa posture de victime d’un système qu’il dénonce comme corrompu.