📌 L’amant de Delphine Jubillar dans ses textos : « Avec elle, c’était toujours sushi-champagne-hôtel… »

Posted 27 septembre 2025 by: Admin
L’Affaire Jubillar : Un Procès Sous Haute Tension
Aux assises du Tarn, Cédric Jubillar affronte actuellement une série d’entretiens décisifs pour déterminer sa responsabilité dans la disparition de son épouse. Près de cinq ans après les faits, l’homme de 35 ans maintient son innocence face aux magistrats chargés d’évaluer sa culpabilité dans ce qui pourrait constituer l’un des féminicides les plus médiatisés de la décennie.
Le dossier d’accusation reste fragile. Aucun aveu n’a été obtenu malgré les interrogatoires répétés, et l’enquête ne dispose que de minces indices : quelques traces d’ADN et des témoignages contradictoires. Cette fragilité des preuves alimente les débats entre l’accusation et la défense, chacune tentant d’imposer sa version des événements.
La disparition de Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans réputée pour sa gentillesse et son empathie, remonte au 19 décembre 2020. Cette mère de famille avait pourtant planifié de quitter son mari, leur couple traversant une crise profonde. Les dessous de cette union en déliquescence ont depuis été exposés au grand jour, révélant une vie privée complexe qui dépasse le simple cadre conjugal.
Les révélations sur les derniers mois de vie de Delphine promettent de bouleverser la compréhension de cette affaire.
Le Triangle Amoureux : Delphine Entre Deux Hommes
Cette complexité révélée au procès dévoile un triangle amoureux explosif qui pourrait changer la donne. Pendant que son mariage avec Cédric s’effritait, Delphine entretenait une liaison passionnée avec Jean, un homme de Montauban qui occupait une place centrale dans ses derniers mois de vie.
Les révélations de Me Franck, avocat de la défense, ont mis le feu aux poudres lors des audiences. « *Ce numéro apparaît, c’est une coiffeuse et c’est sa maîtresse* », a-t-il déclaré avec véhémence. Plus troublant encore, l’analyse des communications révèle que Jean figurait parmi les trois correspondants privilégiés de Delphine en décembre 2020, alors même qu’elle vivait encore sous le toit conjugal.
L’avocat s’est insurgé contre les lacunes de l’enquête : « *Le troisième correspondant privilégié en décembre, c’est-à-dire quand il est avec Delphine, elle a des relations intimes avec lui et ça ne vous intéresse pas du tout ?* » Cette accusation soulève des questions fondamentales sur l’orientation des investigations.
Car Delphine menait effectivement une double vie. D’un côté, elle maintenait des rapports avec son époux tout en planifiant secrètement leur séparation. De l’autre, elle nourrissait une correspondance intense avec cet amant qui restera longtemps dans l’ombre de l’affaire.
Un homme dont le profil et les derniers échanges avec la victime méritent un examen approfondi.
Jean, L’Amant Oublié : Un Suspect Dans L’Ombre
Cet homme mystérieux cache en réalité un profil troublant qui aurait dû alerter les enquêteurs dès 2020. Jean, cet amant de Montauban, présente des caractéristiques inquiétantes qui contrastent singulièrement avec l’image de l’infirmière bienveillante qu’était Delphine.
Selon les révélations de Paris Match, Jean se décrivait comme un adepte de BDSM, pratiquant des jeux de domination qui nécessitaient l’usage d’applications spécialisées téléchargeables uniquement sur le darknet. Un univers parallèle qui interroge sur la nature exacte de leur relation et les risques encourus par Delphine.
Plus troublant encore, Jean aurait été le dernier destinataire des messages de la victime. Cette nuit du 19 décembre 2020, Delphine lui envoie une photo d’elle en nuisette, à laquelle il répond sans détour : « *Moi aussi envie de toi, j’attends que ça, que ton lit soit le mien* ». Un échange passionné qui survient quelques heures seulement avant sa disparition.
L’homme ne cachait pas non plus ses préoccupations financières, affirmant régulièrement que son amante lui « *coûtait cher* ». Une remarque qui prend une dimension particulière quand on sait que Delphine s’apprêtait à quitter définitivement son foyer conjugal.
Pourtant, cette piste reste largement inexploitée, au grand dam de la défense qui dénonce cette négligence. Les derniers échanges entre les amants révèlent d’ailleurs des accords bien plus complexes qu’il n’y paraît.
Les Derniers Échanges : Des Messages Compromettants
Ces accords révèlent en effet une complexité troublante dans les relations triangulaires de Delphine. L’analyse des SMS dévoile un pacte surprenant conclu entre l’infirmière et sa « rivale » : s’abstenir de tout rapport sexuel le temps que Delphine finalise sa séparation avec Cédric.
Les messages analysés par les enquêteurs montrent une Delphine tiraillée par ses sentiments. « *Je ne veux pas te tromper, ni passer à la casserole* », écrit-elle à Jean, révélant ses scrupules face à cette situation délicate. La réponse de son amant dévoile une tout autre mentalité : « *Si ce n’est qu’une fellation* ».
Cette phrase, d’une crudité saisissante, illustre parfaitement le décalage entre les préoccupations morales de Delphine et l’approche pragmatique de Jean. Un contraste qui interroge sur la nature réelle de leur relation et les pressions exercées sur la victime.
Pourtant, ce fameux pacte n’aurait pas été respecté. Cédric Jubillar a reconnu avoir eu « *trois ou quatre* » rapports intimes avec son épouse dans les deux mois précédant sa disparition. Parallèlement, Delphine envoyait une photo d’elle en combishort à son amant, brouillant définitivement les lignes de cet accord déjà fragile.
Ces révélations placent la victime au cœur d’un jeu dangereux où loyauté et trahison s’entremêlent, quelques heures seulement avant que tout bascule définitivement.