📌 Laura Folan, née sans utérus, raconte comment une mère porteuse lui a permis de devenir maman et d’allaiter son fils George

Posted 26 décembre 2025 by: Admin
Le Diagnostic Qui A Tout Changé
Pour Laura Folan, le rêve de maternité s’est effondré à l’adolescence. À 32 ans aujourd’hui, cette Britannique se souvient du diagnostic qui a bouleversé sa vie : le syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser, une anomalie congénitale rare caractérisée par l’absence d’utérus. Une sentence médicale qui semblait fermer définitivement la porte à tout espoir d’enfanter.
Pendant des années, Laura a vécu avec cette conviction douloureuse : elle ne connaîtrait jamais la joie de devenir mère. Pourtant, le 5 avril 2025, elle a tenu dans ses bras son fils George, né après un parcours médical exceptionnel. « Noël va être incroyablement spécial pour nous cette année. C’est notre premier Noël en famille, on ne savait pas si on y aurait droit un jour », confie-t-elle au Mirror.
Huit mois après sa naissance, le petit George s’apprête à célébrer ses premières fêtes de fin d’année. Un miracle que Laura n’osait même plus imaginer lorsqu’elle a reçu son diagnostic. Entre l’adolescente privée d’avenir maternel et la jeune femme rayonnante qui prépare le sapin de Noël, un parcours médical hors du commun a transformé l’impossible en réalité. Une histoire qui a commencé par une rencontre inattendue sur une application de rencontres, où Laura a fait le choix courageux de la transparence totale.
La Rencontre Qui A Tout Rendu Possible
L’application Tinder n’est pas réputée pour accueillir des conversations sur l’infertilité. Pourtant, c’est là que Laura a rencontré Daniel en 2017, et dès les premiers échanges, elle a pris une décision radicale : tout lui dire. « C’est l’une des premières choses que je lui ai dit. Je ne voulais rien lui cacher », explique-t-elle. Une transparence brutale qui aurait pu faire fuir n’importe qui. Mais Daniel a répondu avec une simplicité désarmante : ce n’était pas un problème, il la soutiendrait.
Cette confiance immédiate a posé les fondations d’un projet commun. En 2019, le couple franchit le seuil du Hewitt Centre du Liverpool Women’s Hospital, déterminé à explorer toutes les possibilités. Les premiers examens se révèlent décourageants, mais après plusieurs consultations et un traitement de stimulation ovarienne, les médecins parviennent à extraire huit œufs. Cinq embryons viables en résultent, une victoire inattendue face aux pronostics initiaux.
Ces cinq embryons représentent bien plus que des cellules conservées dans l’azote liquide. Ils incarnent l’espoir tangible que Laura avait abandonné depuis l’adolescence. Mais pour transformer cet espoir en réalité, il manquait encore une pièce essentielle au puzzle : une femme prête à porter leur enfant. C’est alors qu’Annie entre dans leur histoire, par l’intermédiaire de Surrogacy UK, apportant avec elle la promesse d’un cadeau de Noël que Laura n’oubliera jamais.
Annie, La Femme Qui A Porté Leur Espoir
Trouver une mère porteuse n’est jamais un processus anodin. C’est confier son projet le plus intime à une inconnue, espérer qu’elle comprendra l’ampleur de ce qu’elle s’apprête à porter. Annie, contactée via Surrogacy UK, s’est révélée être cette personne rare. Entre elle et le couple s’est tissée bien plus qu’un accord médical : une relation de confiance totale, indispensable pour traverser les mois à venir.
En décembre 2023, Laura reçoit un paquet inattendu. Une petite trousse contenant un mot sibyllin : « Bébé Folan-Clarke arrive en avril 2025 ». L’annonce de grossesse prend la forme d’un cadeau de Noël, transformant l’attente anxieuse en joie tangible. Annie portait leur enfant. L’embryon transféré s’était implanté, défiant les statistiques qui auraient pu décourager tant de couples.
Les mois défilent, ponctués d’échographies et de rendez-vous médicaux auxquels Laura assiste en spectatrice impliquée. Elle voit grandir son fils à travers le ventre d’une autre, expérience à la fois frustrante et émerveillante. Avril 2025 approche, et avec lui la perspective d’un accouchement déclenché à l’hôpital universitaire de Coventry. Laura ignore encore qu’une sage-femme attentionnée lui réserve un geste qui transformera sa perception de cette naissance, lui permettant de vivre un moment qu’elle croyait à jamais inaccessible.
Une Naissance Hors Du Commun
L’accouchement d’Annie débute le 5 avril 2025. Laura s’attendait à rester en retrait, spectatrice impuissante d’un événement qui lui échappait par nature. Mais la sage-femme présente refuse cette fatalité. Elle guide les mains de Laura, lui explique précisément où les placer, comment accompagner la descente du bébé. En 40 minutes seulement, George émerge, pesant 3,6 kilos. Et contre toute attente, ce sont les mains de sa mère biologique qui le reçoivent en premier.
« J’ai vraiment donné naissance à mon propre fils », confie Laura. Ce geste médical transformé en acte maternel efface la frustration accumulée pendant neuf mois d’absence physique. Elle ne portait pas George, mais elle l’a mis au monde. L’instant où elle tient son fils encore humide, à peine séparé du cordon, transcende les définitions médicales de la maternité. La sage-femme a compris l’essentiel : Laura ne voulait pas simplement recevoir un nouveau-né, elle voulait participer à sa venue.
La médecine réserve une dernière surprise. Grâce à un traitement médicamenteux spécifique, Laura allaite George pendant six semaines. Son corps, dépourvu d’utérus mais doté de glandes mammaires fonctionnelles, produit le lait que son fils réclame. Chaque tétée renforce ce lien charnel qu’elle craignait de ne jamais établir. Aujourd’hui âgé de huit mois, George ignore tout de l’extraordinaire ballet médical et humain qui a présidé à son arrivée. Il connaît simplement sa mère.










