📌 Mathilde Seigner avoue enfin : « J’avais pris une dizaine de kilos lors de ma ménopause… »

Posted 1 octobre 2025 by: Admin
La Révélation De Mathilde Seigner : 10 Kilos Perdus Grâce À Une Méthode Controversée
L’actrice de 57 ans vient de lever le voile sur un secret bien gardé. Dans les colonnes de France Dimanche, Mathilde Seigner révèle comment elle a reconquis sa silhouette après les bouleversements de la ménopause. Une transformation spectaculaire qui intrigue autant qu’elle divise.
« Mon rapport à la nourriture est sain. Lors de mon entrée dans la ménopause j’avais pris une dizaine de kilos, perdus grâce à une femme extraordinaire, le docteur Kahina Oussedik, à la tête du centre AminciKA. Elle m’a appris à dissocier les aliments », confie l’actrice sans détour. Cette collaboration avec une spécialiste parisienne marque un tournant dans son approche nutritionnelle.
Le régime dissocié choisi par Mathilde Seigner repose sur un principe simple mais rigoureux : ne jamais mélanger certains groupes alimentaires au cours d’un même repas. Protéines et glucides évoluent désormais en parallèle dans son assiette, selon un protocole précis établi par sa praticienne.
L’actrice assume pleinement ses choix tout en reconnaissant leurs limites : « C’est un régime qui me convient, mais ce n’est pas forcément valable pour tout le monde ». Cette prudence révèle déjà les zones d’ombre qui entourent cette méthode alimentaire, pourtant adoptée par de nombreuses personnalités en quête de résultats rapides.
Décryptage Du Régime Dissocié : Les Trois Variantes Qui Divisent Les Experts
Derrière cette méthode apparemment uniforme se cachent en réalité trois approches radicalement différentes, chacune avec ses propres règles et contraintes. Une diversité qui explique en partie les débats houleux qu’elle suscite dans la communauté scientifique.
Le régime Antoine représente la version la plus stricte. Son principe : ne manger qu’un seul type d’aliment par jour. Poisson le lundi, légumes le mardi, laitages le mercredi. Cette monodiète quotidienne mise sur l’équilibre hebdomadaire plutôt que sur chaque repas, créant des journées alimentaires monotones mais théoriquement complémentaires.
Le régime Shelton affine cette logique en classifiant précisément les aliments en groupes distincts. Fruits acides, amidons, protéines : certaines combinaisons deviennent strictement interdites. Acides et amidons ne doivent jamais cohabiter, tout comme graisses et protéines. Les fruits et le lait exigent une consommation isolée, transformant chaque repas en exercice de composition rigoureux.
Plus moderne, le régime Montignac s’appuie sur l’Index Glycémique pour définir ses associations. Il distingue les repas lipido-protéiques des glucido-protéiques, autorisant graisses et protéines avec des glucides à IG très bas uniquement. Cette approche moins contraignante permet une alimentation plus variée, mais exige un suivi méticuleux des valeurs glycémiques.
Cette diversité méthodologique soulève une question fondamentale : sur quelles bases scientifiques reposent ces différenciations si strictes ?
Les Zones D’Ombre Scientifiques : Pourquoi Les Nutritionnistes Restent Sceptiques
Cette question trouve sa réponse dans un constat troublant : aucune preuve scientifique n’a démontré aujourd’hui une perte de poids liée à ce régime. Un vide qui interpelle d’autant plus que la méthode continue de séduire, notamment grâce à des témoignages comme celui de Mathilde Seigner.
Alexandra Murcier, diététicienne nutritionniste, livre un diagnostic sans appel : « On estime en cabinet que la perte de poids de ce régime résulte plus du fait de rentrer dans une logique de restriction et de contrôle que de la dissociation ». Une révélation qui ébranle les fondements mêmes de la méthode.
Le seul bénéfice scientifiquement reconnu ? L’amélioration du confort digestif. « Il améliore le confort digestif chez pas mal de patients, d’où le sentiment de « dégonfler » », concède l’experte. Un effet qui peut créer l’illusion d’une perte de poids, alors qu’il s’agit principalement d’une réduction des ballonnements.
Les difficultés sociales constituent un autre écueil majeur. Comment maintenir ces contraintes alimentaires lors de dîners entre amis ou de repas professionnels ? Le régime dissocié transforme chaque invitation en casse-tête logistique, isolant progressivement ses adeptes.
Cette accumulation de zones d’ombre soulève une interrogation légitime : au-delà de ces critiques scientifiques, quels sont les véritables risques cachés de cette méthode ?
Les Risques Cachés : Carences Et Effet Rebond Au Cœur Des Préoccupations
Ces risques cachés se révèlent bien plus inquiétants que les simples difficultés sociales. Alexandra Murcier met en garde contre un piège insidieux : les carences protéiques. « Ce régime peut conduire à des carences, notamment en protéines », alerte la diététicienne nutritionniste.
Cette carence déclenche un cercle vicieux particulièrement pernicieux. « Ce qui sur le long terme va nous faire perdre de la masse musculaire (donc en effet perte de poids) mais avec une réduction du métabolisme de base qui va ensuite induire une reprise de poids plus importante », explique l’experte. Un mécanisme qui transforme la victoire initiale en échec cuisant.
L’effet rebond constitue ainsi le talon d’Achille de la méthode. Contrairement aux apparences, cette perte de poids rapide masque une dégradation progressive du métabolisme. Le corps, privé de ses apports habituels, ralentit ses fonctions vitales pour économiser l’énergie disponible.
Autre préoccupation majeure : les troubles du comportement alimentaire. « Comme tout régime restrictif, il peut chez certaines personnes conduire à des troubles du comportement alimentaire », prévient Alexandra Murcier. Cette restriction permanente peut développer une relation malsaine à la nourriture, transformant chaque repas en source d’angoisse.
Face à ces révélations alarmantes, une question s’impose naturellement : comment concilier désir de minceur et préservation de sa santé ?