📌 Miss Provence : le comité Miss France condamne ses propos en vidéo et exige des excuses publiques

Posted 8 décembre 2025 by: Admin
Une Vidéo Polémique Qui Enflamme Les Réseaux Sociaux
Alors que la nouvelle Miss France 2026 savoure encore sa victoire, une vidéo explosive vient entacher la soirée du 6 décembre. Sur ses réseaux sociaux privés, Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, filme sa réaction à chaud après son élimination. Face caméra, elle lâche sans filtre : « Je veux pas faire ma rageuse hein mais… C’est quoi ce top 12 s’il vous plaît ? Allô la terre ».
Mais c’est l’intervention suivante qui déclenche la tempête. Julie Zitouni, Miss Provence, surgit dans le champ et assène : « Toutes des grosses p*tes ». L’insulte crue, prononcée contre l’ensemble des candidates qualifiées, contraste violemment avec l’image d’élégance et de bienveillance véhiculée par le concours.
La séquence, initialement destinée à un cercle restreint, se propage rapidement sur les plateformes. En quelques heures, les internautes s’emparent de l’affaire, dénonçant un dérapage majeur. Le timing amplifie le scandale : ces propos surviennent quelques minutes à peine après l’annonce du Top 12, moment crucial de la compétition. La spontanéité du format vidéo révèle une face cachée du concours, celle des frustrations et des rancœurs qui explosent loin des projecteurs de TF1.
La Réaction Ferme Du Comité Miss Provence
Face à l’ampleur de la polémique, le comité Miss Provence Côte d’Azur ne pouvait rester silencieux. En story Instagram, l’organisation publie un communiqué sans ambiguïté. « Nous tenons à rappeler que les propos tenus dans cette vidéo ne reflètent en aucun cas les valeurs du Comité Miss Provence Côte d’Azur », martèle le texte officiel.
La suite du message durcit le ton. « L’usage de termes familiers ou inappropriés, même sans intention insultante, n’a pas sa place dans notre organisation, qui s’attache à promouvoir le respect, l’exemplarité et la bienveillance », précise le comité. Puis vient la condamnation explicite : « Nous ne cautionnons donc pas ces mots, ni la manière dont ils ont été employés ».
Cette prise de position ferme marque une volonté de dissocier l’organisation des dérapages de sa représentante. Pourtant, le communiqué ménage une sortie de crise en saluant « le fait que la personne concernée ait reconnu sa maladresse, présenté ses excuses directement aux candidates et assumé sa responsabilité ».
Cette stratégie révèle l’équilibre délicat entre condamnation publique et préservation de l’image. Le comité condamne l’acte tout en ouvrant la porte à la rédemption, conscient que l’affaire pourrait ternir durablement la réputation du concours régional. Reste désormais à voir comment les principales intéressées vont gérer les conséquences de leurs paroles.
Des Excuses Contrastées Face À La Polémique
Acculées par la déferlante sur les réseaux sociaux, les deux candidates n’ont eu d’autre choix que de réagir publiquement. Mais leurs réponses révèlent deux approches diamétralement opposées de la gestion de crise.
Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, opte pour la reconnaissance pleine et entière. « J’ai approuvé des propos inacceptables tenus par une autre Miss régionale du concours », écrit-elle sans détour. La jeune femme va plus loin en affirmant que cette vidéo ne reflète « absolument pas les valeurs humaines que l’on \[lui\] a transmises, ni celles qu’\[elle\] souhaite défendre ». Cette contrition totale marque une volonté de tourner la page rapidement.
À l’inverse, Julie Zitouni, Miss Provence, adopte une posture défensive. Selon les informations relayées, elle assure que ses propos n’étaient pas insultants, minimisant ainsi la gravité de ses mots. Cette divergence d’approche illustre deux stratégies face au scandale : l’excuse assumée contre la justification.
Cette différence de ton entre les deux Miss met en lumière la complexité de gérer un dérapage public à l’ère des réseaux sociaux. Tandis qu’une candidate tente de limiter les dégâts par la repentance, l’autre persiste dans une forme de déni. Une chose demeure certaine : ces excuses, qu’elles soient sincères ou contraintes, ne suffiront peut-être pas à éteindre la controverse qui plane désormais sur l’élection.
Une Victoire Entachée Pour Miss France 2026
Cette polémique survient au pire moment pour le concours. Samedi 6 décembre 2025, alors que des millions de téléspectateurs découvraient Hinaupoko Devèze couronnée Miss France 2026, personne n’imaginait qu’un scandale éclaterait quelques heures plus tard en coulisses.
La nouvelle reine de beauté, Miss Tahiti, aurait mérité de savourer pleinement son sacre. Mais la vidéo incriminant Miss Provence et Miss Aquitaine vient ternir cette victoire historique. Un scénario d’autant plus cruel qu’Angélique Angarni-Filopon, l’ancienne Miss France 2025, venait de livrer un témoignage bouleversant lors de la passation de couronne.
Face aux caméras, la Martiniquaise de 35 ans avait lancé un appel poignant : « Soyez plus bienveillants avec Miss France 2026 que vous l’avez été avec moi ». Un message fort après une année marquée par le harcèlement qu’elle a subi, au point d’envisager d’abandonner sa couronne. Cette supplique résonne désormais avec une ironie amère.
Reste une question en suspens qui alimente toutes les conversations : le comité Miss France va-t-il sanctionner Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete ? Si les excuses ont été présentées et le communiqué publié, aucune décision disciplinaire n’a été annoncée. L’organisation fait face à un dilemme délicat entre fermeté exemplaire et préservation de l’image du concours. Une décision attendue dans les prochains jours.










