📌 « On va venger Kadhafi » : la vidéo qui a mis Nicolas Sarkozy sous protection renforcée

Posted 28 octobre 2025 by: Admin
L’Incarcération Historique Et Ses Conséquences Immédiates
Cette incarcération à la prison de la Santé marque un tournant sans précédent dans l’histoire de la République française. Pour la première fois, un ancien président de la Ve République franchit les portes d’un établissement pénitentiaire, non plus en visite officielle, mais en détenu condamné.
Le 25 septembre 2025, Nicolas Sarkozy écope de cinq ans de prison, dont une partie ferme, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen. Le tribunal a estimé qu’il avait « laissé ses proches collaborateurs agir en vue d’obtenir des soutiens financiers du régime de Mouammar Kadhafi » lors de sa campagne présidentielle de 2007. Cette condamnation, assortie d’un mandat de dépôt à effet différé, scelle son destin carcéral.
Le casier judiciaire de l’ancien chef de l’État s’alourdit considérablement. Déjà condamné à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes en 2021, il fait encore l’objet d’une procédure en cassation dans le dossier Bygmalion, où il a écopé d’un an de prison dont six mois ferme.
Relâché d’autres accusations telles que le financement illégal de campagne ou la corruption passive, Sarkozy n’échappe pas pour autant à la sanction. Son transfert à la Santé transforme brutalement l’ancien maître de l’Élysée en matricule pénitentiaire, générant immédiatement des tensions qui vont rapidement exploser entre les murs de la célèbre prison parisienne.
La Vidéo Explosive Et Les Menaces De Mort
Ces tensions n’ont pas tardé à se matérialiser de la façon la plus spectaculaire qui soit. Moins de 48 heures après l’arrivée de Sarkozy à la Santé, une vidéo glaçante fait son apparition sur les réseaux sociaux, révélant l’ampleur des menaces qui pèsent désormais sur l’ancien président.
Selon une source judiciaire confirmée à BFMTV et Europe 1, tout part d’images tournées à l’intérieur même de l’établissement pénitentiaire. Sur cette vidéo, un détenu, téléphone portable à la main en violation flagrante du règlement, filme ce qui semble être une réaction directe à l’incarcération de Nicolas Sarkozy. Les propos tenus sont sans équivoque : des menaces de mort explicites contre l’ancien chef de l’État résonnent dans les couloirs de la prison.
La réaction des autorités judiciaires est immédiate et sans appel. Une enquête pour « menaces de mort » s’ouvre instantanément, tandis que les forces de l’ordre procèdent à la saisie de deux téléphones portables. Trois détenus sont placés en garde à vue, soupçonnés d’être impliqués dans cette affaire qui transforme brutalement l’incarcération de Sarkozy en véritable casse-tête sécuritaire.
Cette vidéo virale révèle une réalité troublante : la détention de l’ancien président génère des risques bien réels, nécessitant des mesures de protection qui ne passent pas inaperçues.
Le Dispositif Sécuritaire Controversé
Ces mesures de protection ne tardent pas à prendre une ampleur exceptionnelle, révélant l’embarras des autorités face à cette situation inédite. Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, confirme sur Europe 1 qu’un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place autour de Nicolas Sarkozy : deux policiers armés le protègent désormais en permanence, effectuant une rotation toutes les 12 heures.
« C’est un citoyen comme les autres, mais il y a des menaces un peu plus importantes qui pèsent sur lui », justifie Laurent Nuñez, tentant d’équilibrer égalité de traitement et impératifs sécuritaires. De son côté, Gérald Darmanin annonce que les auteurs présumés des menaces seront « placés en quartier disciplinaire » ou transférés vers d’autres établissements.
Mais cette protection spéciale fait grincer des dents au sein même de l’administration pénitentiaire. Hugo Vitry, représentant FO Justice, dénonce sur BFMTV un manque de communication flagrant concernant ces mesures exceptionnelles. Plus radical encore, le syndicat CGT pénitentiaire conteste frontalement la nécessité de cette protection, assurant que « les surveillants savent parfaitement sécuriser un détenu ».
Ces réactions contradictoires trahissent l’ampleur du malaise institutionnel. L’ex-président est officiellement un détenu comme les autres, mais cette fiction juridique se heurte brutalement à une réalité autrement plus complexe, où chaque décision semble alimenter les tensions.
L’Avenir Judiciaire Et Les Enjeux De Détention
Cette attention exceptionnelle prend une dimension d’autant plus délicate que Nicolas Sarkozy vient de déposer une demande de remise en liberté. Une requête stratégique qui sera examinée par la cour d’appel dans les deux prochains mois, alors que le climat en détention reste électrique.
L’ancien président joue désormais sur plusieurs tableaux simultanément. D’un côté, ses avocats multiplient les recours pour obtenir sa libération anticipée, arguant que sa détention préventive n’est plus justifiée. De l’autre, la défense annonce qu’il se constituera partie civile si l’affaire des menaces de mort fait l’objet d’un procès, transformant la victime présumée en acteur judiciaire actif.
Cette stratégie à double détente révèle l’ampleur des défis à venir. Car si la vidéo continue de circuler sur les réseaux sociaux, alimentant les tensions, les autorités pénitentiaires doivent gérer un paradoxe inédit : maintenir l’égalité de traitement tout en assurant une protection rapprochée qui, par sa simple existence, contredit cette égalité.
Le message est clair pour les autres détenus : certains prisonniers valent manifestement plus que d’autres aux yeux de l’administration. Une réalité qui empoisonne déjà l’atmosphère de la Santé et pourrait compliquer durablement la détention de l’ancien chef de l’État. L’homme qui avait tant l’habitude de la lumière découvre aujourd’hui que l’ombre a ses propres règles, autrement plus impitoyables.










