📌 Pascal Praud dénonce la posture de l’Algérie : « La France contrainte de mendier dans ses négociations diplomatiques »

Posted 22 décembre 2025 by: Admin
Pascal Praud Charge Violemment L’Algérie Sur CNews
Le 4 décembre 2025, Pascal Praud livre sur CNews l’une de ses charges les plus virulentes contre l’Algérie. L’éditorialiste dénonce des relations diplomatiques qu’il juge profondément humiliantes pour la France, dans un contexte judiciaire et politique explosif.
Au cœur de son intervention : une logique de rapport de force qu’il estime assumée par Alger. « Et j’apprends que M. Nunès voudrait partir pour l’Algérie. Oui, il avait dit, parce qu’il faut quand même se rappeler d’où on vient », lance-t-il d’emblée. Le ton est donné : frontal, direct, sans concession.
Pour l’animateur, les relations franco-algériennes révèlent un déséquilibre alarmant. La France se retrouverait en position de faiblesse, contrainte de négocier dans des conditions qu’il estime inacceptables. Cette charge intervient alors que plusieurs dossiers sensibles cristallisent les tensions entre Paris et Alger.
Praud s’appuie sur l’actualité récente pour étayer son propos. Il évoque notamment le cas de l’écrivain Boualem Sansal, dont la situation judiciaire illustre selon lui les impasses de la diplomatie française. Une analyse qui ouvre sur une critique bien plus large du positionnement de la France face à son ancien territoire colonial.
L’Affaire Boualem Sansal Au Cœur De La Polémique
La libération de Boualem Sansal avait été présentée comme la preuve que la stratégie française d’apaisement portait ses fruits. Pascal Praud balaye cette lecture d’un revers : « Quand Boualem Sansal a été libéré, on nous a dit, voilà, la stratégie de l’apaisement, elle porte ses fruits, Bruno Retailleau est parti, maintenant ça va mieux, etc. Bon, ben non, en fait, rien ne va mieux ».
L’éditorialiste ne s’arrête pas là. Il questionne frontalement les contreparties exigées par Alger : « Alors effectivement, il y aura peut-être une grâce, on l’espère. Mais à quel prix ? C’est quoi la contrepartie de la grâce ? » Une interrogation qui révèle selon lui les véritables ressorts d’une négociation déséquilibrée.
Le journaliste rappelle les circonstances de l’arrestation, qu’il juge absurdes : « Il faut juste rappeler pourquoi il a été arrêté, parce qu’il a juste fait un reportage au club de foot Kabyle ». Pour Praud, ce dossier judiciaire dépasse largement le cadre individuel. Il incarne une instrumentalisation diplomatique qui place la France dans une posture qu’il estime intenable.
La situation de l’écrivain devient ainsi le révélateur d’un rapport de force plus global, où chaque geste diplomatique français semble conditionné par le sort d’un homme.
« La France Mendie » : Une Accusation Sans Détour
Cette dépendance au sort de Boualem Sansal conduit Pascal Praud à une conclusion brutale : « Mais c’est qu’on mendie. Ah voilà. C’est-à-dire que nous sommes contraints de mendier une décision de justice favorable ». Une formule choc qui résume selon lui l’état actuel des relations franco-algériennes.
L’éditorialiste élargit ensuite son propos au-delà du seul cas Sansal : « C’est cela le fond des rapports avec l’Algérie que nous avons. C’est ça qu’ils veulent. C’est même plus de la justice ». Pour lui, Alger impose un rapport de force systématique, transformant chaque dossier en monnaie d’échange.
Le contexte géopolitique n’est pas oublié. Pascal Praud évoque le dossier du Sahara occidental : « Ils font payer le Sahara occidental. Bien sûr ». Une remarque qui inscrit la question Sansal dans une stratégie diplomatique plus vaste, où la France se retrouverait en position de faiblesse structurelle.
« La vérité c’est que la France doit mendier. Et comme vous avez le sort d’un homme, nous sommes piégés par cela. Donc nous mendions », conclut-il. Cette vision radicale d’une France contrainte à la supplique dessine les contours d’un malaise diplomatique profond.
Des Propos Radicaux Qui Suscitent Le Débat
Cette sortie fracassante ne pouvait passer inaperçue. Sur les réseaux sociaux comme dans les sphères politiques, les réactions ont fusé immédiatement, témoignant de la charge émotionnelle que portent ces questions diplomatiques.
La violence du vocabulaire employé par Pascal Praud – « mendier », « piégés », « contraints » – traduit un malaise bien réel. En choisissant ces termes sans nuance, l’animateur assume pleinement une vision clivante des relations franco-algériennes, refusant toute diplomatie de façade.
Ce positionnement radical révèle également les divisions profondes qui traversent l’opinion publique française sur ce dossier. D’un côté, ceux qui partagent cette lecture d’un rapport de force déséquilibré ; de l’autre, ceux qui craignent qu’une telle rhétorique n’envenime davantage une situation déjà tendue.
En s’exprimant ainsi sur CNews, Pascal Praud fait bien plus qu’une simple analyse géopolitique : il expose au grand jour une frustration française qu’il juge trop longtemps tue. Une prise de position qui, au-delà de la polémique immédiate, interroge la capacité de la France à défendre ses intérêts face à un partenaire qu’il considère désormais comme un adversaire diplomatique.










