Le Double Visage De Pascal Praud : Du Plateau De CNews Au Calme Du VIIᵉ Arrondissement

Sur les plateaux de CNews, Pascal Praud cultive une posture volontiers provocatrice, n’hésitant pas à critiquer frontalement Emmanuel Macron. Pourtant, une fois les projecteurs éteints, le journaliste opère une transformation radicale. Exit l’agitation médiatique : il rejoint l’un des quartiers les plus prestigieux de la capitale, le VIIᵉ arrondissement, où il vit seul dans un calme absolu.

Ce refuge parisien contraste violemment avec son image publique. Bordé d’ambassades, de ministères et d’hôtels particuliers, le VIIᵉ incarne l’élégance feutrée de la bourgeoisie française. Entre l’École militaire et le Champ-de-Mars, ce décor façonné par l’histoire accueille le Musée Rodin, le quai Branly et la Grande Épicerie du Bon Marché, temple de la consommation sélecte.

Pascal Praud, amateur de belles choses et d’atmosphères apaisées, a délibérément choisi cet environnement où le temps semble suspendu. Un choix qui révèle une aspiration au raffinement et à la discrétion, aux antipodes du personnage combatif qu’il incarne quotidiennement à l’antenne. Ce double visage témoigne d’une existence scindée : d’un côté l’agitateur médiatique, de l’autre l’homme qui privilégie un cadre historique et bourgeois pour se ressourcer. Une dualité qui structure son quotidien et dessine les contours d’une vie privée méconnue.

Un Quotidien Simple Dans Un Décor Huppé : Les Rituels Parisiens Du Journaliste

Cette double vie trouve son rythme dans une routine étonnamment minimaliste. Le soir venu, Pascal Praud retrouve son appartement du VIIᵉ pour s’adonner à sa passion : la lecture. Loin des plateaux survoltés, il dîne régulièrement au restaurant situé juste en bas de chez lui, évitant ainsi les déplacements inutiles dans une capitale qu’il connaît pourtant par cœur.

Amateur de bonnes tables, le journaliste n’a jamais caché son goût pour les adresses de qualité. En 2016, il ironisait déjà sur les tarifs du quartier en publiant ce message révélateur : « Ce matin, rue Cler, j’ai payé mon café 15 francs. Il faut que je m’habitue. » Une boutade qui trahit son rapport aux prix parisiens et à l’inflation galopante de ce périmètre ultra-touristique, où les commerçants pratiquent des tarifs calibrés pour une clientèle aisée.

Cette existence structurée autour de la gastronomie de proximité et des livres révèle un homme attaché au confort bourgeois mais dépourvu d’ostentation. Pas de sorties mondaines ni de fréquentation assidue des lieux branchés : Pascal Praud privilégie un ancrage territorial restreint, comme pour mieux délimiter un espace protégé où personne ne viendrait troubler sa tranquillité.

Pourtant, cette vie solitaire parisienne n’est qu’une facette d’un équilibre plus complexe. Quand il quitte la capitale, c’est pour retrouver Catherine, la femme qui partage sa vie à Nantes.

Catherine, L’Amour À Distance : La Femme Nantaise Que Praud Protège Jalousement

Catherine n’apparaît presque jamais dans les médias. Ancienne basketteuse aujourd’hui salariée au FC Nantes, elle incarne la part la plus secrète de l’existence de Pascal Praud. Le journaliste, pourtant habitué à exposer ses opinions sans filtre sur les plateaux, refuse obstinément d’évoquer publiquement cette relation. Une discrétion absolue qui contraste avec sa notoriété et protège jalousement leur intimité.

Leur couple fonctionne à distance, entre le VIIᵉ arrondissement parisien et la métropole nantaise. Un équilibre géographique qui impose des allers-retours réguliers mais semble parfaitement convenir aux deux partenaires. Tantôt Catherine rejoint Pascal dans son appartement parisien, tantôt c’est lui qui file vers l’Ouest pour la retrouver, loin des caméras et des polémiques.

Cette configuration inhabituelle révèle un choix assumé : celui de préserver leur vie sentimentale des projecteurs, malgré l’exposition médiatique permanente dont fait l’objet le présentateur de CNews. Pas de photos Instagram, pas de confidences lors d’interviews, pas de présence aux événements publics. Catherine demeure dans l’ombre, et Pascal Praud veille scrupuleusement à ce qu’elle y reste.

Mais cette relation nantaise s’inscrit dans un attachement plus large à l’Ouest de la France, territoire qui dépasse largement le simple cadre amoureux.

L’Attachement Viscéral À L’Ouest : Noirmoutier, Le Refuge Ultime Loin Des Polémiques

Au-delà de Catherine, c’est tout l’Ouest français qui ancre Pascal Praud à une forme d’authenticité. La Baule, Angoulême, et surtout Noirmoutier : cette île vendéenne représente bien plus qu’une destination de vacances. Le journaliste la porte « comme une seconde peau », un retour aux sources viscéral qui s’oppose radicalement à l’agitation des plateaux télévisés.

On l’y aperçoit régulièrement, échappant aux polémiques parisiennes pour retrouver l’air iodé et une certaine forme de simplicité. En 2021, Jacques Vendroux immortalisait ce lien particulier en partageant une photo « en famille » avec Pascal Praud, témoignage rare d’une intimité soigneusement préservée. Ces escapades vendéennes révèlent un homme en quête d’équilibre, oscillant entre le faste discret du VIIᵉ arrondissement et l’authenticité des rivages atlantiques.

Cette géographie intime dessine le portrait d’un personnage plus complexe que son image médiatique ne le laisse supposer. Loin du tumulte qu’on lui prête, Pascal Praud construit méticuleusement un quotidien segmenté : Paris ultra-chic pour la semaine, Nantes pour les retrouvailles amoureuses, Noirmoutier pour se ressourcer. Une vie discrète mais jamais tout à fait immobile, rythmée par des allers-retours constants entre plusieurs existences soigneusement compartimentées.