📌 Pascal Praud exige la transparence sur les salaires de Patrick Cohen et les coûts de « C à vous » : pourquoi l’argent public justifie la divulgation

Posted 24 décembre 2025 by: Admin
L’Offensive De Pascal Praud Contre Le Service Public Audiovisuel
Les provocations télévisées sont devenues monnaie courante dans le paysage médiatique français. Pascal Praud en a fait sa signature. Depuis le plateau de L’Heure des pros sur CNews et Europe 1, le journaliste multiplie les attaques frontales contre l’audiovisuel public, transformant chaque émission en tribune anti-système.
Sa formule « on se beurre les tartines » résume à elle seule sa vision du fonctionnement opaque des médias français. Un constat sans filtre qui traduit son rejet assumé des arrangements qu’il dénonce régulièrement. Dans cette guerre déclarée, deux cibles reviennent en boucle : l’émission C à vous et Patrick Cohen, devenus les symboles vivants de ce qu’il appelle le « système ».
Cette stratégie offensive n’a rien d’improvisé. Pascal Praud s’est imposé comme la figure emblématique d’un discours radical visant le service public. Chaque intervention suit la même partition : ton musclé, accusations directes, remise en cause globale. Un positionnement qui ne laisse aucune place à la nuance et transforme ses chroniques en véritables réquisitoires contre l’audiovisuel financé par la redevance.
Les sorties répétées du journaliste dessinent les contours d’une critique systématique, où France Télévisions cristallise toutes les dérives supposées du secteur. Cette posture radicale trouve désormais un écho particulier dans le contexte explosif de la commission parlementaire sur la neutralité de l’audiovisuel public.
Commission Parlementaire : L’Emportement En Direct Du 23 Décembre
Ce mardi 23 décembre 2025, Pascal Praud a franchi un nouveau cap. En pleine commission d’enquête parlementaire sur la neutralité et le financement de l’audiovisuel public, le journaliste s’est emporté violemment en direct. « Ils ont la trouille, parce que quand on va commencer à voir les contrats », a-t-il lancé, accusant le service public de dissimuler ses arrangements financiers.
Le contexte était déjà explosif. Jérémie Patrier-Leitus, président de la commission, venait de suspendre temporairement les convocations. Motif invoqué : retrouver « un cadre digne » après des auditions particulièrement tendues. Plusieurs journalistes auditionnés, dont Patrick Cohen, ont dénoncé une déformation de leurs propos par les parlementaires. Le rapporteur Charles Alloncle se retrouve au cœur de la polémique, accusé de « malveillance » après des prises de position controversées sur les réseaux sociaux.
Pascal Praud a choisi ce moment de tension maximale pour sortir l’artillerie lourde. Sur le plateau de L’Heure des pros, il a transformé cette crise institutionnelle en tribune personnelle, qualifiant l’opacité dénoncée de preuve flagrante des dérives qu’il martèle depuis des mois. Une stratégie assumée qui alimente les controverses autour de cette commission déjà chahutée.
La Transparence Financière Au Cœur Des Revendications
Cette opacité dénoncée, Pascal Praud a choisi de l’attaquer frontalement par l’argent. « Je veux savoir combien l’émission C à vous est facturée. Je veux savoir combien Patrick Cohen touche », a-t-il martelé sans détour. Son argument : « C’est notre argent ! J’ai le droit ou pas ? Argent public les amis ! »
La question révèle une zone grise du financement audiovisuel. C à vous est produite par Mediawan, société privée, mais diffusée sur France 5. Cette configuration hybride permet-elle d’échapper à toute transparence ? Pascal Praud ne l’entend pas ainsi. Lorsque ses contradicteurs lui rappellent le statut privé de Mediawan, il rétorque : « Mediawan est une société privée qui signe avec le service public. Donc je veux savoir combien cette émission est facturée. Et je pense qu’elle est facturée assez cher. »
Le journaliste met ainsi le doigt sur un paradoxe : des productions privées financées par la redevance échappent aux obligations de transparence imposées aux chaînes publiques. Une faille juridique qui alimente les soupçons et transforme chaque contrat en potentiel scandale. Dans ce flou règlementaire, Pascal Praud a trouvé son terrain de chasse favori.
« Le Cœur Du Réacteur » : Une Attaque Systémique
De cette faille juridique, Pascal Praud a fait le socle d’une offensive bien plus large. « Là, tu es au cœur du système. C’est le cœur du réacteur l’audiovisuel public », a-t-il déclaré, élargissant brutalement le débat. Pour lui, il ne s’agit plus seulement de contrats ou de salaires, mais d’une machine de propagande institutionnalisée.
« La propagande, les idées que l’on veut faire passer dans tous les domaines, c’est l’audiovisuel public », a-t-il asséné sans nuance. Cette charge frontale dépasse la simple critique financière pour remettre en cause la légitimité même du service public. L’animateur transforme chaque euro dépensé en preuve d’un contrôle idéologique assumé.
Sur le plateau de L’Heure des pros, le silence s’est installé. Aucun chroniqueur n’a osé contre-argumenter face à cette escalade verbale. Charlotte d’Ornellas a tenté de clore le moment d’un trait d’humour gêné : « Vous êtes trop en forme pour moi. » Seul Charles Alloncle, rapporteur de la commission pourtant accusé de malveillance, a trouvé grâce aux yeux de Praud qui l’a qualifié « d’homme courageux ».
Cette radicalisation du discours marque un tournant. En transformant une question comptable en combat civilisationnel, Pascal Praud franchit une ligne rarement dépassée sur les plateaux français. Reste à savoir si cette stratégie du choc produira les révélations promises ou alimentera simplement une polarisation déjà explosive.










