📌 Retraite au soleil : ce pays méditerranéen remplace le Portugal et ne coûte que 2 300 euros par mois

Posted 5 décembre 2025 by: Admin
Le Portugal Détrôné : Quand Les Avantages Fiscaux S’envolent
Pendant des années, le Portugal s’est imposé comme l’eldorado fiscal des retraités européens. Un statut aujourd’hui révolu. Depuis le 1er janvier 2024, le pays met un terme définitif aux privilèges accordés aux nouveaux pensionnés étrangers. Fini le régime des résidents non habituels (RNH) qui permettait une imposition à seulement 10% des revenus de retraite. Place désormais au système fiscal portugais classique, nettement moins clément.
Cette évolution marque l’aboutissement d’un durcissement progressif. Avant 2020, les retraités bénéficiaient d’une exonération totale, un avantage exceptionnel qui a attiré des milliers de Français. Le passage au RNH avait déjà refroidi certains enthousiasmes. Mais c’est bien la suppression totale des avantages fiscaux qui sonne le glas d’une ère dorée.
À cette réalité fiscale s’ajoute une explosion du coût de la vie. Lisbonne et Porto ont vu leurs loyers flamber, rendant ces villes autrefois accessibles hors de portée pour de nombreux petits budgets. L’inflation généralisée achève de ternir le tableau d’un pays qui misait sur son attractivité économique. Les retraités français, pragmatiques, tournent désormais leur regard vers d’autres rivages méditerranéens où la douceur de vivre ne rime pas avec sacrifice financier.
Le Sud De L’Italie : La Nouvelle Terre Promise Des Retraités Français
Face à la désillusion portugaise, une alternative s’impose naturellement : le Sud de l’Italie. Des Pouilles à la Sicile, en passant par la Sardaigne, ces régions offrent ce que le Portugal ne garantit plus — un coût de vie maîtrisé dans un cadre méditerranéen d’exception. Plages aux eaux turquoise, collines tapissées d’oliviers centenaires, villages perchés au charme intemporel : la diversité des paysages rivalise avec les plus belles cartes postales.
Contrairement aux destinations devenues victimes de leur succès, le Sud italien préserve son authenticité. Ici, pas de gentrification galopante ni de spéculation immobilière débridée. Les petits revenus trouvent encore leur place, sans renoncer à la qualité de vie. La Dolce Vita n’est pas qu’un slogan touristique, c’est une réalité quotidienne : terrasses ensoleillées, marchés colorés, rythme apaisé qui invite à savourer chaque instant.
Pour les retraités français en quête d’une vie ralentie mais enrichissante, ces régions représentent bien plus qu’un simple repli géographique. C’est l’opportunité de s’immerger dans une culture où le temps retrouve sa juste valeur, où les échanges humains priment sur l’agitation. Une promesse que le Portugal, emporté par son propre succès, ne peut désormais plus tenir. Reste à vérifier si cette attractivité se confirme dans les faits, chiffres à l’appui.
Budget Retraite : Vivre Confortablement Avec 2 300 Euros Par Mois
Les promesses du Sud italien se vérifient dans les chiffres. Avec 2 300 euros mensuels, un couple couvre l’intégralité de ses dépenses — logement, alimentation, loisirs compris. À Lecce, perle baroque des Pouilles, l’immobilier s’affiche à 1 800 euros le mètre carré en moyenne, soit deux à trois fois moins que dans les centres urbains français. Même en Sardaigne, sur les côtes les plus prisées, les tarifs restent accessibles, loin de la flambée observée à Lisbonne ou Porto.
Ce budget permet surtout de conserver les plaisirs du quotidien sans compter. Un repas au restaurant se négocie entre 15 et 20 euros par personne, vin local inclus. Les marchés de produits frais abondent, offrant tomates gorgées de soleil, mozzarella di bufala et huile d’olive à prix doux. Après une vie professionnelle exigeante, ces « petits luxes » deviennent accessibles : café en terrasse face à la mer, apéritif improvisé sur la piazza, courses chez le producteur du coin.
Contrairement au Portugal où l’inflation a rogné le pouvoir d’achat, le Sud italien maintient un rapport qualité-prix exceptionnel. Les retraités n’y survivent pas, ils y vivent pleinement, sans renoncer au confort ni à la gastronomie. Un équilibre financier rare, qui transforme la retraite en véritable art de vivre méditerranéen. Encore faut-il que l’installation sur place soit aussi fluide que les promesses budgétaires le laissent espérer.
Installation Simplifiée Et Art De Vivre Méditerranéen
Cet équilibre financier s’accompagne d’une installation étonnamment simple. Contrairement aux idées reçues, s’établir dans le Sud italien ne relève pas du parcours du combattant. Agences francophones et communauté d’expatriés actifs accompagnent les nouveaux arrivants à chaque étape : ouverture de compte bancaire, signature de bail, souscription d’assurance santé. Les démarches administratives, redoutées par beaucoup, se déroulent avec fluidité, particulièrement pour qui possède quelques bases d’italien ou d’anglais.
Au-delà de l’aspect pratique, c’est le rythme de vie lui-même qui séduit. Ici, personne ne court. Les journées s’étirent, le temps semble suspendu entre la sieste méridienne et l’apéritif du soir. Cette culture du « prendre le temps » répond parfaitement aux aspirations des retraités qui ont passé des décennies à courir après la montre. Les terrasses restent animées jusqu’au bout de la nuit, les conversations s’attardent, les rencontres se multiplient naturellement.
L’intégration passe avant tout par les échanges du quotidien. Apprendre quelques mots d’italien transforme le rapport aux habitants : un « buongiorno » chaleureux chez le boulanger, une discussion improvisée au marché, une invitation à partager un verre. Cette ambiance conviviale et ensoleillée, conjuguée à des démarches facilitées, fait du Sud italien bien plus qu’une simple destination abordable. C’est une promesse tenue : celle d’une retraite paisible où chaque jour devient une parenthèse méditerranéenne, loin du stress et des compromis.










