📌 Thomas Legrand pris au piège : « On devrait te facturer » les révélations de sa nouvelle séquence vidéo

Posted 21 septembre 2025 by: Admin
L’Affaire Legrand-Cohen Se Complexifie Avec De Nouvelles Révélations
L’affaire qui secoue le paysage médiatique français refuse de s’éteindre. Deux semaines après les premières révélations explosives, Thomas Legrand et Patrick Cohen voient leur situation se dégrader davantage. Ce vendredi, _L’Incorrect_ frappe un nouveau coup en dévoilant une seconde vidéo issue de la même entrevue compromettante dans ce restaurant parisien.
Cette fois, les images révèlent l’éditorialiste de _Libération_ ironisant ouvertement sur l’utilisation stratégique de France Inter comme tremplin politique. Un aveu qui vient s’ajouter au dossier déjà lourd des deux journalistes, déjà fragilisés par leurs déclarations sur leurs « arrangements » en faveur de Rachida Dati.
L’escalade médiatique prend une tournure particulièrement préoccupante pour les deux hommes. Alors qu’ils tentaient de limiter les dégâts depuis la première fuite, cette nouvelle séquence relance brutalement les interrogations sur la proximité entre journalistes et responsables politiques. Les plaisanteries captées dans cette vidéo inédite suggèrent des pratiques qui dépassent le simple cadre de relations cordiales.
Cette révélation successive témoigne d’une stratégie méthodique de _L’Incorrect_, qui semble disposer d’un matériel conséquent pour alimenter durablement la polémique. Pour Legrand et Cohen, l’étau se resserre inexorablement.
Quand France Inter Devient Un « Tremplin Politique » Selon Legrand
Cette plaisanterie révélatrice prend racine dans un échange apparemment anodin. Sur la séquence, le socialiste Pierre Jouvet lance l’idée : « Laurent Berger Premier ministre ». À l’époque, en pleine période pré-électorale de juin-juillet 2024, l’ancien président de la CFDT cristallisait les espoirs d’une partie de la gauche comme alternative crédible pour Matignon. Raphaël Glucksmann et d’autres figures du Nouveau Front populaire l’avaient même approché.
Mais la réaction de Thomas Legrand révèle une mécanique troublante. L’éditorialiste confie sans détour : « Nous, on l’invite dans la matinale pour qu’il se prenne un peu au truc… et il nous vend son Crédit Mutuel. » Cette confidence dévoile un processus d’invitation stratégique où l’antenne publique semble servir de laboratoire pour tester des ambitions politiques.
Le ton désinvolte avec lequel Legrand évoque cette instrumentalisation présumée de France Inter interpelle. Devenu depuis dirigeant du CIC, Laurent Berger avait effectivement bénéficié d’une exposition médiatique significative pendant cette période charnière. L’aveu de l’éditorialiste suggère que certaines invitations dans la matinale ne relèvent pas du hasard journalistique mais d’une stratégie délibérée d’influence.
Cette révélation éclaire d’un jour nouveau le rôle supposé du service public audiovisuel dans l’écosystème politique français.
La Phrase Qui Fait Scandale : « On Devrait Te Facturer ! »
Cette instrumentalisation révélée prend une dimension particulièrement gênante avec la suite de l’échange. Évoquant la promotion que Laurent Berger fait de son nouveau poste au CIC, Thomas Legrand lâche dans un éclat de rire : « Putain, il sort. On lui dit : ‘Tu sais combien c’est la pub, la minute de pub sur France Inter ? On devrait te facturer, c’est pas possible ! »
Cette plaisanterie, accueillie par les rires complices des participants, révèle une reconnaissance implicite du détournement de mission. L’éditorialiste semble parfaitement conscient que l’antenne publique a servi de vitrine promotionnelle gratuite. Plus troublant encore, son ton désinvolte suggère que cette pratique n’a rien d’exceptionnel dans les coulisses médiatiques.
L’usage du terme « facturer » est particulièrement révélateur. Il établit une équivalence financière explicite entre temps d’antenne et valeur publicitaire, transformant de facto France Inter en support commercial déguisé. Cette confidence involontaire expose une dérive systémique où le service public audiovisuel servirait de tremplin promotionnel pour des personnalités en reconversion.
L’éclat de rire partagé trahit une complicité assumée dans ces arrangements officieux. Cette séquence cristallise les soupçons sur les connivences entre certains journalistes et l’élite politico-économique, alimentant les critiques sur l’indépendance éditoriale du service public.
Stratégie Défensive Et Contre-Attaque Judiciaire
Face à cette tempête médiatique qui ébranle sa crédibilité, Thomas Legrand a choisi l’offensive. Invité sur le plateau de Quotidien pour s’expliquer, l’éditorialiste de Libération a dénoncé « une phrase, filmée et montée » par L’Incorrect, qu’il accuse désormais d’avoir orchestré « un coup monté ».
Cette stratégie de contre-attaque s’accompagne d’un recours judiciaire. Avec Patrick Cohen, Thomas Legrand a annoncé porter plainte contre X et contre le média révélateur. Une démarche qui vise à retourner la pression contre leurs accusateurs, en questionnant les méthodes et les intentions de L’Incorrect.
Mais c’est surtout l’assumption totale de Legrand qui surprend. Loin de nier sa présence à ce déjeuner compromettant, il déclare sans détour : « Si c’était à refaire, je le referais, dans un endroit plus discret. » Un aveu dépourvu de repentir qui révèle une absence de remise en question sur le fond de l’affaire.
Cette posture défensive ne parvient pas à éteindre l’incendie. Au contraire, elle alimente les soupçons sur une désinvolture assumée face aux règles déontologiques. Cette nouvelle vidéo, publiée deux semaines après la première fuite, confirme que l’affaire Legrand-Cohen est loin d’être close et pourrait réserver d’autres révélations.