📌 Une feuille de salade la fait chuter et lui coûte 7 semaines d’arrêt de travail : « Je me suis retrouvée par terre… »

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Posted 16 novembre 2025 by: Admin #Actualités

Image d'illustration © TopTenPlay
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L’Accident Qui A Tout Changé

Octobre 2024, Grand Frais de Chasse-sur-Rhône. Marie-Line, 42 ans, effectue ses courses habituelles quand l’impensable se produit. Une simple feuille de salade pourrie au rayon fruits et légumes transforme sa vie en cauchemar. « Je me suis retrouvée par terre sans comprendre », confie cette habitante de Givors au Dauphiné Libéré.

La chute paraît anodine. Poussée par la honte, la psychologue accepte l’aide de clients compatissants, se relève et parvient tant bien que mal à regagner les caisses. « J’ai dit qu’il fallait nettoyer, avant que quelqu’un tombe comme moi », raconte-t-elle, ignorant encore l’ampleur du désastre.

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Impossible de poser le pied au sol. La douleur irradie, insoutenable. Son compagnon l’emmène aux urgences où le verdict tombe comme un couperet : fracture du cuboïde, entorse sévère, foulure du rachis cervical. Immobilisation immédiate.

Face à ce diagnostic accablant, Marie-Line lâche avec une ironie amère qui résume toute l’absurdité de sa situation : « Je ne m’attendais pas à ça pour une salade ». Cette phrase révèle le contraste saisissant entre la banalité du déclencheur et la gravité des conséquences qui bouleverseront désormais son quotidien.

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Un Calvaire Médical Et Financier

Cette immobilisation immédiate n’était que le début d’un engrenage infernal. Sept semaines d’alitement complet attendent Marie-Line, transformant sa maison en prison dorée. Une erreur administrative la prive de sa prévoyance : aucun salaire ne rentre pendant cette période critique.

La situation financière du couple bascule. Son compagnon abandonne son travail pour s’occuper des enfants, privant le foyer de ses derniers revenus. La rééducation s’éternise, contraignant Marie-Line à reprendre à mi-temps jusqu’en août 2025 – soit près d’un an après l’accident.

Les séquelles physiques révèlent l’ampleur du traumatisme. La mère de famille perd sept centimètres de mollet et prend vingt kilos. Son corps ne répond plus, transformé par des mois d’inactivité forcée. « Il y a trois mois, je ne pouvais pas descendre les escaliers », confie-t-elle au Dauphiné Libéré.

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Aujourd’hui, le bilan reste alarmant. « Maintenant, je marche une demi-heure, après j’ai très mal », déplore Marie-Line. Cette simple phrase résume la réalité d’une vie brisée par une feuille de salade.

L’aspect dérisoire de la cause initiale contraste violemment avec ces conséquences dramatiques qui touchent tous les aspects de son existence : santé, finances, vie familiale. Cette spirale destructrice pousse naturellement Marie-Line à chercher des responsabilités ailleurs que dans le destin.

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La Bataille Contre L’Omerta Commerciale

Cette quête de responsabilités se heurte immédiatement à un mur de silence. Marie-Line réclame au Grand Frais de Chasse-sur-Rhône une copie de son contrat d’assurance : refus catégorique. Elle demande ensuite les images de vidéosurveillance qui pourraient prouver sa chute : nouveau refus, les enregistrements ne seraient « plus disponibles ».

Cette disparition opportune des preuves interroge. Comment des images cruciales peuvent-elles s’évaporer dans un établissement commercial moderne équipé de caméras de surveillance ? L’attitude défensive de l’enseigne contraste avec la gravité des blessures subies par leur cliente.

Sur le terrain, l’amnésie collective frappe le personnel. Au rayon fruits et légumes, théâtre de l’accident, un employé assure ne jamais avoir entendu parler de cette histoire. Sa réponse laconique résume la politique de l’établissement : « Si c’est sale, on passe la machine. C’est du béton au sol, donc on voit vite ce qu’il y a. »

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Cette déclaration révèle involontairement les failles du système. Comment expliquer qu’une feuille de salade « pourrie » ait échappé à cette vigilance supposée ? L’incident n’a visiblement marqué aucun esprit, aucune procédure particulière n’a été mise en place.

Face à cette omerta commerciale, Marie-Line comprend qu’elle devra se battre seule. L’enseigne semble déterminée à minimiser sa responsabilité, préparant le terrain d’un affrontement judiciaire déséquilibré.

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Le Combat Judiciaire Inégal

Cet affrontement annoncé prend forme en février 2025. L’avocate de Marie-Line adresse un courrier recommandé à Grand Frais, suivi d’une mise en demeure puis d’une assignation en référé. L’espoir de reconnaissance renaît, mais la réalité judiciaire va brutalement rattraper la mère de famille.

La première manche tourne au désastre. La justice penche du côté de l’enseigne et condamne Marie-Line à verser 3 000 euros au magasin, auxquels s’ajoutent les frais d’avocat de Grand Frais. « J’ai eu l’impression d’être punie deux fois », se lamente-t-elle, découvrant amèrement les risques d’un combat judiciaire mal préparé.

Cette défaite révèle l’inégalité criante entre une victime isolée et une grande enseigne disposant de moyens juridiques considérables. Mais Marie-Line refuse d’abandonner. Elle engage Jennifer Lebrun, avocate spécialisée en dommages corporels, et lance un second référé programmé le 20 novembre prochain.

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Cette nouvelle stratégie judiciaire s’appuie sur une expertise spécialisée, seul moyen de rééquilibrer un rapport de force défavorable. L’issue de cette seconde bataille déterminera si justice peut être rendue aux victimes d’accidents apparemment anodins.

L’expérience douloureuse de Marie-Line lui inspire un conseil préventif crucial : « Si quelqu’un chute un jour, qu’il appelle les pompiers, qu’il prenne des photos datées. L’accident paraît ridicule, mais les conséquences ne le sont pas. » Un témoignage qui résonne au-delà de son cas personnel.

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