📌 Affaire Mbappé : le PSG condamné à verser 61 millions d’euros avec exécution immédiate

Posted 16 décembre 2025 by: Admin
Le Verdict Des Prud’hommes : Une Condamnation Sans Appel Pour Le PSG
Le 16 décembre 2025, à 13h11 précises, le conseil des prud’hommes de Paris a tranché. Quatre juges ont condamné le Paris Saint-Germain à verser 61 millions d’euros à Kylian Mbappé, son ancienne star partie au Real Madrid en 2024. Une décision qui met fin à 18 mois de bras de fer judiciaire et financier entre le joueur et son ancien employeur.
L’exécution provisoire immédiate ordonnée par le tribunal ne laisse aucun répit au club de la capitale. Dès notification du jugement, le PSG devra s’acquitter de cette somme colossale, même s’il conserve la possibilité de faire appel. « Le Paris Saint-Germain prend acte du jugement prononcé par le Conseil des Prud’hommes de Paris, qu’il exécutera, tout en se réservant le droit de faire appel », a réagi le club dans un communiqué sobre publié en début d’après-midi.
La défaite judiciaire est totale pour le PSG, débouté de l’ensemble de ses demandes initiales. Le club réclamait pourtant 440 millions d’euros à son ancien buteur, tandis que le camp Mbappé en exigeait 263 millions. Le tribunal a finalement retenu une somme calculée sur la base des salaires impayés et des primes contractuelles non versées.
« Le Paris Saint-Germain a toujours agi de bonne foi et avec intégrité, et continuera à le faire », assure le communiqué du club, qui affirme désormais se tourner « vers l’avenir, fondé sur l’unité et la réussite collective ».
Anatomie D’une Dette : Le Détail Des 61 Millions D’euros
Derrière ce chiffre de 61 millions d’euros se cache une réalité contractuelle implacable. Le conseil des prud’hommes a décortiqué les obligations financières du PSG envers son ancien capitaine, révélant un montant précis de 36.666.680 euros bruts au titre de la troisième échéance de prime de signature restée impayée.
À cela s’ajoutent 17.250.000 euros de salaires non versés pour les mois d’avril, mai et juin 2024, période durant laquelle Mbappé a pourtant pleinement honoré son contrat. Le tribunal a également retenu 1,5 million d’euros de primes d’éthique pour ces trois derniers mois, auxquelles le joueur avait contractuellement droit.
Les congés payés représentent à eux seuls plus de 5,5 millions d’euros, calculés sur l’ensemble de ces rappels. Chaque euro dû découle d’un « calcul mathématique basé sur la rémunération qu’un club de football accepte de verser à ce niveau », comme l’a souligné Me Frédérique Cassereau, l’une des avocates du joueur.
Cette ventilation méthodique démontre qu’il ne s’agit ni d’une estimation approximative ni d’une revendication excessive, mais d’une créance salariale établie avec rigueur. Le tribunal a ainsi reconnu que trois mois de travail n’avaient jamais été rémunérés, confirmant la position défendue depuis 18 mois par l’entourage juridique de l’attaquant français.
Les Réactions Des Deux Camps : Entre Satisfaction Et Réserve
À la sortie de l’audience, le contraste entre les deux parties s’est révélé saisissant. « Nous sommes très satisfaites », ont immédiatement déclaré les avocates de Mbappé face aux caméras, qualifiant le verdict de « victoire attendue depuis longtemps ». Me Cassereau a précisé que son client était « très satisfait » d’une décision qu’il réclamait depuis 18 mois, ajoutant : « Le foot n’est pas une zone de non droit ».
Le clan Mbappé a surtout insisté sur la simplicité du principe en jeu : « Lorsqu’on exécute un travail, on est payé pour ça. » Une formule qui résume leur position tout au long de cette bataille judiciaire. Les conseils du joueur ont également exprimé leur souhait que le PSG « puisse s’exécuter spontanément sans qu’on ait à passer par voie d’huissier », ajoutant que « cela serait élégant ».
Côté parisien, la réaction s’est voulue plus mesurée. Dans un communiqué diffusé en début d’après-midi, le club a affirmé avoir « toujours agi de bonne foi et avec intégrité », tout en annonçant sa volonté d’exécuter le jugement. Quatre avocats représentaient le PSG lors de l’audience, mais aucun n’a pris la parole devant les micros présents.
Le club s’est contenté d’évoquer son intention de faire appel, se tournant désormais « vers l’avenir, fondé sur l’unité et la réussite collective ». Des vœux adressés au joueur ont clos ce bref message institutionnel.
Les Suites Judiciaires Et Symboliques D’une Affaire Hors Norme
Au-delà de l’aspect financier, le tribunal a infligé au PSG une sanction particulièrement humiliante sur le plan symbolique. Le club est contraint de publier l’intégralité du jugement sur la première page de son site internet pendant un mois, dès notification de la décision. Une mesure rare qui transforme la vitrine digitale du club en tribune judiciaire, exposant publiquement sa condamnation devant des millions de supporters.
Cette décision marque également la troisième confirmation consécutive de condamnation contre le PSG dans ce dossier, comme l’ont souligné les avocates de Mbappé. Le club parisien a été débouté de l’ensemble de ses demandes initiales, qui s’élevaient pourtant à 440 millions d’euros. Un revers total qui contraste singulièrement avec les prétentions du club lors de l’audience de novembre.
Le PSG conserve néanmoins la possibilité de faire appel, option qu’il a clairement évoquée dans son communiqué. Mais l’exécution provisoire ordonnée par le conseil des prud’hommes ne lui laisse aucun répit : les 61 millions d’euros doivent être versés immédiatement, avant même qu’un éventuel appel ne soit examiné.
Seule satisfaction du jour pour le club de la capitale, Kheira Hamraoui a été déboutée de ses demandes dans le litige parallèle qui l’opposait au PSG. Une victoire bien modeste face à l’ampleur de la défaite subie dans l’affaire Mbappé.










