📌 Pour 10 000 calories par jour, ce coach de 30 ans ignorait ce que son corps lui disait…

Posted 2 décembre 2025 by: Admin
Un Défi Mortel Dans L’Ère Des Réseaux Sociaux
Dmitry Nuyanzin, coach fitness russe de 30 ans suivi par des dizaines de milliers d’abonnés, est décédé d’un arrêt cardiaque après avoir avalé 10 000 calories par jour durant un mois. Son objectif : prendre au moins 25 kilos pour ensuite démontrer l’efficacité de son programme minceur en perdant ce poids devant ses followers. Une stratégie marketing mortelle qui illustre la dérive dangereuse des influenceurs fitness prêts à tout pour prouver leur méthode.
Cette tragédie révèle l’ampleur d’un phénomène inquiétant : la culture du défi extrême qui gangrène les réseaux sociaux. Instagram, TikTok et YouTube regorgent de contenus vantant des transformations physiques fulgurantes, souvent totalement déconnectées des réalités scientifiques et médicales. Prises de masse express, régimes drastiques, challenges alimentaires insensés… La surenchère spectaculaire est devenue la norme pour capter l’attention d’un public avide de résultats immédiats.
Dans ce contexte saturé, Dmitry pensait se démarquer en incarnant lui-même la transformation promise. Si « lui y arrivait », ses futurs clients le pourraient aussi. Mais son expérience, destinée à servir d’exemple motivant, s’est transformée en drame médical. En l’espace de quelques semaines, il avait déjà pris 14 kilos, atteignant plus de 105 kg. Son corps, soumis à un choc physiologique violent, n’a pas supporté cette agression nutritionnelle brutale. Le coach qui voulait prouver sa maîtrise du corps humain en est mort, victime d’une logique de performance devenue létale.
Un Régime Hypercalorique Aux Conséquences Immédiates
Derrière cette stratégie mortelle se cachait un protocole alimentaire aussi spectaculaire que dangereux. Dmitry documentait chaque jour ses repas gargantuesques : viennoiseries et gâteau au petit-déjeuner, près d’un kilo de raviolis noyés dans la mayonnaise à midi, chips en guise de grignotage, hamburgers et pizzas le soir. Ce menu, partagé fièrement sur ses réseaux sociaux, représentait trois à quatre fois le besoin énergétique quotidien d’un adulte. Une surcharge que nul organisme ne peut encaisser sans dommages.
En quelques semaines seulement, son corps a pris 14 kilos. Mais cette progression fulgurante dissimulait un choc physiologique brutal : digestion ralentie, poussées d’insuline massives, surcharge hépatique, élévation dangereuse de la tension artérielle. Le cœur, habitué à soutenir un athlète entraîné, devait désormais pomper pour un corps alourdi et saturé de graisses. Chaque repas représentait une agression supplémentaire pour un système cardiovasculaire déjà sollicité à l’extrême.
Selon les cardiologues, ce type de surcharge calorique massive augmente drastiquement le risque d’infarctus et de troubles du rythme cardiaque. Le métabolisme ne s’adapte pas instantanément à une telle violence nutritionnelle. Dmitry croyait maîtriser son expérience, ignorant que certains dommages surviennent avant même que les symptômes ne deviennent perceptibles. Son projet de poursuivre encore plusieurs semaines ne se concrétisera jamais.
Les Signaux D’Alerte Fatalement Ignorés
Pourtant, les signaux d’alarme s’étaient multipliés. Dmitry avait annulé plusieurs séances d’entraînement, confiant à ses proches qu’il se sentait « mal ». L’épuisement et les nausées s’intensifiaient, mais il repoussait la consultation médicale qu’il promettait de programmer. Cette fuite en avant révèle l’un des pièges les plus pernicieux des défis extrêmes : la conviction de maîtriser son corps jusqu’au point de non-retour.
Les derniers jours précédant sa mort, son organisme lançait des appels de détresse physiologiques clairs. Le cœur, contraint de pomper pour un métabolisme saturé et un corps brusquement alourdi, subissait un stress considérable. Les cardiologues le confirment : une prise de poids aussi rapide force une adaptation cardiovasculaire brutale que l’organisme ne peut assumer. L’élévation de la tension artérielle, les dérèglements du rythme cardiaque et le manque d’oxygénation nocturne créent un cocktail mortel.
Dans la nuit, son cœur a cessé de battre. Ce décès brutal, probablement causé par un arrêt cardiaque soudain, illustre une réalité médicale implacable : certains dommages apparaissent avant que les symptômes ne deviennent évidents. Dmitry, qui partageait encore des vidéos optimistes quelques jours plus tôt, n’a jamais imaginé que son expérience « contrôlée » dépassait déjà le seuil critique. Son corps avait capitulé bien avant que sa volonté n’accepte d’abandonner.
Un Drame Qui Fait Écho À D’Autres Victimes Des Régimes Extrêmes
La mort de Dmitry s’inscrit dans une série de décès similaires qui jalonnent l’univers du fitness extrême. Le culturiste biélorusse Ilya « Golem » Yefimchuk, décédé à 36 ans après des années de régimes drastiques et de prises de masse violentes, illustre cette tendance mortelle. Ces drames ne sont pas des accidents isolés, mais les conséquences prévisibles d’une pratique devenue systémique.
Les cardiologues alertent depuis des années : le corps humain ne possède aucune capacité d’adaptation instantanée face à des surcharges caloriques massives. Les organes vitaux, particulièrement le cœur et le foie, subissent un stress physiologique qui dépasse largement leurs capacités de régulation naturelle. Les dommages s’accumulent silencieusement, parfois de manière irréversible, bien avant que les symptômes visibles ne se manifestent.
Ce qui rend ces tragédies encore plus absurdes, c’est que Dmitry prévoyait de poursuivre son expérience plusieurs semaines supplémentaires. Il comptait même encourager ses dizaines de milliers d’abonnés à suivre son programme une fois la phase de perte de poids entamée. Son décès brutal a épargné à d’autres de potentielles victimes, mais révèle l’ampleur du danger : ces méthodes extrêmes sont présentées comme des modèles à reproduire, transformant des pratiques mortelles en normes aspirationnelles pour une génération entière d’influenceurs et de followers en quête de transformation rapide.









