📌 Marche vs course à pied : 30% de forme en plus pour les coureurs selon une étude de cardiologie

Posted 13 décembre 2025 by: Admin
La Marche : Une Activité Physique Aux Bénéfices Prouvés
L’activité physique, définie par l’Organisation Mondiale de la Santé comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques nécessitant une dépense d’énergie, s’accompagne d’effets bénéfiques majeurs sur la santé mentale et physique. La marche, souvent sous-estimée, figure parmi les exercices les plus accessibles pour réduire significativement le risque d’anxiété, de dépression et de diabète.
« Une activité modérée comme la marche renforce votre cœur et crée de nouvelles mitochondries, qui produisent du carburant pour vos muscles », précise le Dr Alyssa Olenick, physiologiste de l’exercice, au New York Times. Ce processus biologique fondamental transforme chaque pas en investissement santé à long terme.
Le Dr Allison Zielinski, cardiologue du sport, a identifié le VO2 max comme l’outil clé pour évaluer la forme physique. Cette mesure quantifie la quantité d’oxygène utilisée par le corps lors d’un exercice vigoureux. Au-delà d’un simple indicateur de performance, le VO2 max constitue un puissant prédicteur de la durée de vie. Plus il est élevé, plus les chances de longévité augmentent.
Ces révélations scientifiques établissent la marche non comme une simple promenade, mais comme une intervention médicale naturelle capable de modifier durablement les marqueurs biologiques de la santé. Reste à déterminer si d’autres activités peuvent surpasser ces résultats.
La Course À Pied : Une Efficacité Supérieure Démontrée
Cette supériorité biologique de la marche trouve pourtant un rival de taille : la course à pied. Contrairement à la marche qui alterne l’appui d’un pied à la fois, courir implique une série de bonds successifs. « Cela nécessite plus de force, d’énergie et de puissance que la marche », explique le Dr Duck-chul Lee, professeur d’épidémiologie de l’activité physique.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology révèle que les coureurs réguliers, même ceux progressant à moins de 10 km/h, affichent 30% de forme physique supplémentaire par rapport aux marcheurs et aux personnes sédentaires. Plus impressionnant encore : leur risque de mortalité sur les 15 années suivantes diminue de 30%.
« Si vous pouvez transformer ne serait-ce qu’une partie de votre marche en course à pied, cela offre bon nombre des mêmes avantages physiques et mentaux en beaucoup moins de temps », confirme le Dr Alyssa Olenick. Cette efficacité temporelle bouleverse l’équation santé-temps : obtenir des bénéfices équivalents en investissant moins d’heures hebdomadaires.
La biomécanique explosive de la course optimise donc les marqueurs de santé identifiés précédemment, notamment le VO2 max. Reste à déterminer comment intégrer concrètement ces activités dans un quotidien chargé pour maximiser leur impact.
Les Recommandations Officielles Pour Une Marche Efficace
Cette optimisation du temps ne dispense toutefois pas de respecter certains seuils d’activité. L’Organisation Mondiale de la Santé établit des recommandations précises pour les adultes de 18 à 64 ans : 2h30 à 5 heures hebdomadaires d’activité d’endurance d’intensité modérée, catégorie dans laquelle la marche à pied s’inscrit parfaitement.
La régularité prime sur l’intensité ponctuelle. Une marche efficace exige une pratique soutenue, répartie sur plusieurs sessions hebdomadaires plutôt qu’une unique sortie intensive. Cette constance permet au système cardiovasculaire de s’adapter progressivement et de maintenir les bénéfices acquis sur le long terme.
L’approche hybride proposée par le Dr Olenick offre une solution pragmatique : transformer certaines portions de marche en séquences de course légère. Cette alternance maximise les gains physiologiques tout en respectant les contraintes d’agenda. Un marcheur consacrant 5 heures hebdomadaires à son activité pourrait ainsi réduire ce volume à 3 heures en intégrant des phases de course modérée, sans compromettre les bénéfices sur sa forme physique.
Cette flexibilité méthodologique s’adapte à tous les profils, quel que soit le niveau de départ. Au-delà de ces recommandations quantifiables, la dimension psychologique de ces activités révèle des vertus encore plus profondes sur l’équilibre général.
L’Impact Insoupçonné Sur La Santé Mentale
Au-delà des métriques cardiovasculaires et de la capacité physique, la marche agit comme un régulateur psychique dont l’efficacité dépasse les attentes. Une étude publiée en 2022 dans la revue PubMed démontre que cette activité constitue un outil indispensable pour préserver sa santé mentale, avec des résultats mesurables même chez les pratiquants occasionnels.
La révélation majeure de ces recherches réside dans le seuil d’efficacité : les bénéfices psychologiques apparaissent avant même d’atteindre les recommandations officielles de l’OMS. Contrairement aux idées reçues, inutile de marcher 5 heures hebdomadaires pour constater des améliorations sur l’anxiété ou l’humeur. Chaque augmentation, même modeste, de l’activité physique produit des effets significatifs sur l’équilibre mental.
Cette découverte bouleverse les approches thérapeutiques traditionnelles. Les chercheurs appellent désormais les professionnels de santé à encourager toute progression dans la pratique, quelle que soit sa modestie. « Ces recherches suggèrent des bénéfices significatifs pour la santé mentale liés à l’activité physique, même à des niveaux inférieurs aux recommandations de santé publique », conclut l’étude.
La marche s’impose ainsi comme une intervention accessible, sans effets secondaires, capable d’agir simultanément sur les sphères corporelle et psychologique. Cette double action en fait un levier préventif majeur, particulièrement dans une société confrontée à une augmentation constante des troubles anxieux et dépressifs.










