📌 Chappell Roan retire son hommage à Brigitte Bardot après avoir découvert ses condamnations pour incitation à la haine raciale

Posted 30 décembre 2025 by: Admin
L’Hommage Retiré : Quand L’Icône Bardot Divise Outre-Atlantique
Le décès de Brigitte Bardot a provoqué une onde de choc inattendue aux États-Unis. Chappell Roan, star montante de la pop américaine, a publié un hommage enthousiaste sur Instagram dès l’annonce de la disparition de l’actrice française. « Reposez en paix Mme Bardot », écrivait-elle, révélant une admiration profonde pour celle qui avait inspiré son titre Red Wine Supernova, évoquant une relation homosexuelle. « C’était une playboy, Brigitte Bardot. Elle m’a montré des choses que j’ignorais », confiait la chanteuse, célébrant l’image de liberté sexuelle incarnée par la vedette du Mépris durant les années 1960.
Mais l’hommage a rapidement tourné au malaise. Alertée par ses fans sur les positions réactionnaires de son idole, Chappell Roan a supprimé sa publication en moins de 24 heures. « P*tain, je ne savais pas du tout toutes ces choses complètement folles que Mme Bardot défendait, évidemment je ne cautionne pas ça. C’est vraiment décevant à apprendre », s’est-elle excusée dans une story éphémère le 29 décembre.
Cet épisode révèle un décalage saisissant : tandis qu’en France, les controverses de Brigitte Bardot ont largement écorné son image, l’icône française demeure à l’étranger un symbole d’élégance et d’émancipation, préservé des polémiques hexagonales.
Le Parcours Controversé D’Une Icône Française
Ce que Chappell Roan ignorait, la justice française l’a documenté pendant des années. Brigitte Bardot a été condamnée cinq fois pour incitation à la haine raciale, éclopant notamment d’une amende de 5 000 euros. Des propos qualifiés de « racistes, misogynes et queerphobes » ont alimenté les chroniques judiciaires françaises dans les années 2000, terrassant progressivement l’image de la star du Mépris.
Son virage idéologique s’est accentué après 1973, lorsqu’elle abandonne le cinéma au sommet de sa gloire pour fonder sa Fondation de défense des animaux en 1986. Retirée à La Madrague, sa propriété de Saint-Tropez, elle multiplie les sorties polémiques qui feront les choux gras de la presse nationale. Sa proximité avec l’extrême-droite se concrétise par son mariage avec Bernard d’Ormale, ancien conseiller de Jean-Marie Le Pen, présent à son chevet lors de son dernier souffle.
Ces dérives ont valu à la mère de Nicolas, dont elle a perdu la garde à ses trois ans, une réputation sulfureuse en France. Mais ces condamnations, largement commentées dans l’Hexagone, n’ont jamais traversé l’Atlantique. À l’international, Bardot reste figée dans son rôle de muse libératrice des années 1960, créant un fossé béant entre deux perceptions d’une même femme.
L’Ironie D’Une Inspiration Paradoxale
Voilà tout le paradoxe : celle qui inspira Chappell Roan pour Red Wine Supernova, chanson évoquant une relation homosexuelle, a tenu des propos queerphobes condamnés par la justice. « C’était une playboy, Brigitte Bardot. Elle m’a montré des choses que j’ignorais », confiait la chanteuse américaine avant de découvrir l’envers du décor. Cette admiration pour l’icône de la révolution sexuelle des années 1960 se heurtait brutalement à la réalité des positions réactionnaires ultérieures.
Bardot incarnait effectivement la libération dans la France corsetée des années 50. Femme libre et insoumise, elle bouleversait les codes de la féminité et de la sexualité avec une audace inédite. Mais cette figure progressiste s’est progressivement muée en égérie de l’extrême-droite, créant un décalage saisissant entre deux époques d’une même existence.
Le fossé séparant ces deux Bardot explique la méprise de Chappell Roan et de nombreux fans internationaux. L’image glamour exportée à l’étranger occulte totalement les condamnations judiciaires françaises. Cette fracture entre perception mondiale et réalité nationale illustre comment une icône peut simultanément représenter l’émancipation pour une génération et l’intolérance pour une autre. La chanteuse américaine découvrait ainsi qu’on peut admirer une œuvre tout en réprouvant son auteure.
Les Dernières Volontés Modifiées De La Star
Cette figure clivante reposera finalement au cimetière marin de Saint-Tropez, contredisant ses propres déclarations. En 2018, Bardot confiait au Monde préférer La Madrague pour éviter qu’une « foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents ». Pourtant, selon ICI Provence, elle aurait « changé ses dernières volontés ces derniers temps », acceptant finalement le caveau familial qu’elle voulait protéger.
L’inhumation « privée et confidentielle » se tiendra le 7 janvier prochain, précédée d’une cérémonie à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption. La Fondation Brigitte Bardot a prévu une retransmission sur deux écrans géants, avant un hommage public ouvert aux admirateurs. Un dispositif exceptionnel pour une personnalité qui aura divisé jusqu’au bout.
Ce revirement posthume symbolise les contradictions d’une existence entière : entre désir d’intimité et besoin de reconnaissance, entre héritage familial et notoriété mondiale. Bardot souhaitait protéger ses parents des « connards », mais accepte désormais de reposer auprès d’eux sous les regards du monde entier. Une ultime ambivalence pour celle qui incarnait simultanément la libération et l’intolérance, l’élégance française et la polémique permanente.










